Tour 3.3.1 - Printemps 867 : Vers la dame de pierre

A l'ouest ou au nord, peut importait à Marion tant sa curiosité et son impatience étaient grandes.
Aussi elle se mit à avancer encore plus vite qu'elle ne le faisait déjà, avant de se raisonner et de dire au nain:
<<Attention quand même de ne pas glisser dans le canal, cela nous retarderait!>>

Le point bleu est Marion, le rouge, Barbenfeu

Ils franchirent l’arc et pénétrèrent dans une immense salle au centre de laquelle se trouvait un grand bassin. Toute la partie nord de la salle était effondrée et emplie de gravats de taille imposante. Une colonnade du côté sud de la pièce soutenait toujours le toit cathédral. Barbenfeu évalua que ce qui tenait encore devait être solide. Derrière cette colonnade, trois alcôves se devinaient dans l’obscurité. De chaque côté du canal se trouvait sur le sol une grande mosaïque, composée de ce qui semblait être un mélange d’écailles, de coquillage et de marbre, représentant un grand dragon noir. Du côté sud il avait les ailes déployées, tandis que du côté nord, il était étendu, sommeillant sur un trésor. Ils s’avancèrent prudemment, gardant un œil sur le plafond.

Outre sa taille extraordinaire, cette salle n’aurait rien de particulier si ce n’était l’énorme jarre au centre du bassin par laquelle s’échappait l’eau qui allait devenir rivière.



[Bon, ok, le dessin a été fait il y a quelques mois et je n’avais pas prévu que les lucioles s’éteignent… alors imaginez plutôt une torches^^

Ah… et en passant, lancez un jet de Perception(sag)]

[16+6=22]

[7+3=10]

À n’en pas douter, il y avait eu en cet endroit une civilisation naine. Ni lui ni Marion ne se rappelaient avoir jamais entendu parler d’une telle chose dans cette région du monde. Ils étaient incapables de déterminer à quelle époque pouvait remonter l’occupation de ce lieu. Tous deux étaient cependant convaincus que l’endroit où ils se trouvaient avait un caractère sacré. Barbenfeu jubilait de cette découverte incroyable.

Il fut tiré de ses pensées par Marion qui, l’oreille attirée par un soudain bruit d’aile, le mit en garde : « Attention ! »

[Faites un jet d’initiative (1d20 + dex)]

[4+1=5 hum hum...]

[15+1=16]

Marion avait repéré un couple de striges, ces étranges volatiles qui vivaient dans les profondeurs et ne sortaient que la nuit pour s’abreuver du sang des bêtes.



Éveillées par la lueur de la torche, les striges avaient rapidement repéré la chair fraîche et fondaient sur eux.

La première manqua Marion de peu, mais la seconde frappa Barbenfeu de plein fouet et s’agrippa fermement à son dos, plongeant son bec juste au-dessus de son omoplate.

[C'est au tour de Barbenfeu]

Barbenfeu passa sa main gauche par dessus son épaule gauche pour attraper l'immonde suceur de sang, et tira de toutes ses forces pour tenter de l’ôter de son dos.
Si je pouvait l’arracher et le jeter au sol devant moi, je n’aurai plus qu'a faire tomber ma hache sur cette maudite bestiole.
[Jet de force : 7+3=10]

Barbenfeu tira violemment sur la strige et l’arracha de sa prise, faisant gicler le sang par la plaie qu’elle laissait. Il la projeta sur le sol et saisit sa hache, mais celle-ci s’était déjà remise en vol. Marion sentit à son tour une brûlure dans sa cuisse droite et constata que l’autre strige s’était fichée en elle et commençait à sucer son sang.

[Marion perd un point de constitution (passant ainsi à 9) et en conséquence 1 pv. C’est à Marion]

Marion se rappela qu'à son village un des jeunes hommes n'avait jamais pu prendre part aux activités de la mer notamment la pêche à cause d'une jambe fragile. Il éprouvait des difficultés à se déplacer et était vite gêné quand la mer était houleuse pour conserver son équilibre à l'instar des pêcheurs valides.

Il était resté à terre, il avait appris à connaitre le littoral, sa faune, sa flore et ses ressources. Cet homme adorait les oiseaux.
Parfois Il avait entrainé Marion avec lui et lui avait montrer comment imiter leurs cris, comment les approcher sans les effrayer et plein d'autres secrets encore. Il avait aussi appris à dresser les rapaces pour la chasse. Il avait un jour permis à Marion de s'exercer avec Clarisse, une chouette avec qui il allait chasser au crépuscule.
Marion se souvint...

Alors elle essaya de surmonter sa surprise et sa peur, de garder son calme et concentra son esprit sur celui du drôle de volatile accroché à sa cuisse.

[D20=10+4(dressage)-4(malus créature)=10]

Prudente, elle guetta la réaction de la "bestiole" en glissant doucement sa main sur son épée tout en s'efforçant de pénétrer son esprit.

Marion ne parvint pas à calmer l’oiseau. Arnaud y arrivait pourtant facilement, lui. Il faut dire qu’il avait passé beaucoup de temps avec les animaux… et Marion se rappelait l’avoir vu calmer des animaux plus agressifs, mais jamais des animaux qui étaient passés à l’attaque. Elle était certaine qu’elle aurait pu y arriver… dans d’autres conditions, oui… Mais là, la strige se repaissait de son sang et Marion n’arrivait pas à chasser la douleur. Elle ne parvenait pas à établir un lien avec la bête qui l’agressait. Avait-elle été présomptueuse? En désespoir de cause, elle tira son épée.

La strige qu’avait arrachée de ses chairs Barbenfeu ne se découragea pas et choisit plutôt de se lancer à la poursuite d’une cible plus facile. Elle fonça droit sur Marion, qui était déjà affaiblie et parvint à s’y loger elle aussi, dans le flanc gauche. Marion poussa un cri de douleur.

[et subit un deuxième point de constitution de dommage (elle est maintenant à 8 ), c’est le tour de Barbenfeu]

Devant la tournure des événements Barbenfeu entra en rage !
" Raaaaaaaaah ! Par la barbe de mes ancêtres, cela n'a que trop durer ! Buveurs de sang laisser ma protéger en paix ! "
Il leva alors sa hache sur la strige la plus proche de lui et la fit tomber sur celle-ci !
Je fait un jet pour savoir si il touche la strige ou si il coupe Marion en deux ?

Je fait déjà un jet pour l'attaque :
Peu importe qui Barbenfeu touche du moment que l'attaque passe...
D20 = 7

Barbenfeu a écrit:je fais un jet pour savoir si il touche la strige ou si il coupe Marion en deux ?

Je fais déjà un jet pour l'attaque :
Peu importe qui Barbenfeu touche du moment que l'attaque passe...
D20 = 7

[Ben du coup, ça va, Marion risque rien là! ]

Marion rassembla ses forces, luttant contre la douleur, et tenta d'assener un coup d'épée à la strige agrippée à sa cuisse.

D20:11 (Mais je sais pas si j'ai des malus à cause de mon affaiblissement, ou si avant je dois pas faire un genre de jet de concentration, un truc comme ça?)

[Marion a un malus à l’épée de… -4 et pas de modificateur de force. Marion n’a pas de malus supplémentaire (je veux dire : « outre la baisse de point de vie ». Tu n’as pas à te concentrer pour attaquer, l’adrénaline fait le boulot (en partie))]

Barbenfeu ne trouva pas d’opportunité pour frapper un volatile sans mettre la vie de Marion en danger. Marion tenta elle aussi de se débarrasser d’un des volatiles, mais elle peinait à utiliser son arme de manière efficace et n’y parvint pas. Les bestioles lâchèrent prise, vu la menace que présentaient ces cibles peu coopératives, et retournèrent vers le plafond. Marion, un peu pâle, posa un genou au sol.

Barbenfeu lança une triade de juron vers les créatures :
" *#@%µ ! "... que je ne préfère pas traduire ici, par soucis de politesse.
Puis il vint au chevet de Marion pour tenter de la soigner. (?) Ou tout au moins la rassurer et lui apporter un peu de réconfort dans cette épreuve.
(Barbenfeu a des choses ou moyen de soins ? )

[Oui, Barbenfeu a une petite pochette à sa ceinture dans laquelle il met les herbes médicinales qu’il trouve lors de ces chasses. Il a notamment un lis blanc, précoce cette année en raison de la vague de chaleur de la mi-printemps, qui améliore la cicatrisation]

[Premiers soins:8+4=12 (si sens de la nature s'applique ici sur les compétences de survie il faut encore ajouter 2, mais je ne pense pas)]

Marion déchira un peu sa tunique sur le coté, là où la seconde strige l'avait attaquée.
Elle appliqua le tissus ainsi récupéré sur la première plaie marquée à la cuisse qui lui semblait moins grave. Moins douloureuse en tout cas. Elle appuya d'une main pour faire cesser l'écoulement de sang.
De son autre main elle commença à examiner son flan, espérant que Barbenfeu ait peut être du lys.
Elle lui demanda aussi, lui qui était plus attentif à ce genre de chose, s'il n'avait pas remarqué de l'argile sur les bords de la rivière souterraine.

Du lys ! En cette saison ! Justement Barbenfeu en avait dans son sac, c'est ce qu'il était en train de chercher le temps que Marion commence ses premiers soins.
Il avait sortit la fleur de lys et y ajouta quelques herbes, il mouilla légèrement le tout avec l'eau de la source pour faire une sorte de cataplasme et l'appliqua sur la plaie de la jeune fille, tout en surveillant les striges du coin de l’œil.
- " De l’argile dis tu ? Oui il me semble qu'il y en a... Mais à l'entrée de la caverne. " Dit il pendant qu'il appliquait le remède sur le flan de Marion.
- " Je peux regarder si éventuellement la source n'en aurait pas charrié et qui ce serait déposé dans le fond du bassin. Sur que si on avait de l'argile ce serait l'idéal."
(Eleuther doit confirmer si il y a ou pas d'argile ailleurs, ou pas du tout d'ailleurs. )

Surveillant du coin de l’œil les hauteurs de la pièce, Barbenfeu se pencha au-dessus du canal. Il semblait y avoir en effet un léger dépôt d’argile au fond qui pouvait être raclé. Il valait peut-être mieux toutefois se mettre à l’abri dans le corridor avant d’entreprendre cette opération.

- " Comment te sens tu ?..."
Avant même que Marion réponde il l'a prit sous le bras opposé à sa plaie pour l'aider à se lever et à marcher.
-" Viens mettons nous dans le corridor, on risquera sans doute moins d'attaque en piqué... Si je puis dire.
Il y a un dépôt d'argile au fond du canal, une fois à l'abri, je vais tacher de racler le fond avec la lame de ma hache pour en récupérer. "

Marion s'appuya sur l'épaule du nain, juste à la bonne hauteur [ ], puis ils se retirèrent à l'abri relatif du corridor.Des larmes, à cause de la douleur, coulaient sur ses joues.

Barbenfeu l’installa contre la paroi et elle s'assit avec peine, affaiblie.
Pendant que le nain raclait le fond du canal, Marion déchira méticuleusement le bas de sa tunique pour en faire une bande (et ne pas trop abimer le vêtement dont elle referait l’ourlet plus tard au campement).
Comme elle était menue, et la tunique plutôt ample, elle arriverait avec la bande à faire deux morceaux pour panser la Cuisse et le flan. Se concentrer sur la bande de tissus, lui permettait d'oublier un peu la douleur.

Marion et Barbenfeu travaillant de concert endiguèrent rapidement le flot de sang qui avait laissé tâchée la tunique de la jeune fille. Les volatiles ne réapparurent pas, mais on les entendait piailler depuis une large fissure à la verticale des gravats. Marion était physiquement ébranlée, mais la foi qui l’animait lui faisait oublier ses membres transis et ses jambes chambranlantes. Barbenfeu veillait aussi à la supporter.

<<Je ne peux pas traverser l'eau avec mes pansements sinon ils glisseront, expliqua Marion, donc il faut qu'on finisse d'explorer cette grande salle et trouver un moyen de passer au nord en contournant le bassin, peut être.
Penses-tu qu'on puisse se débarrasser de ces créatures en les attirant une à une? Je sens quelque chose, il faut poursuivre d'une façon ou d'une autre!>>
Portée par la foi, la voix de Marion se voulait convaincante et motivante. La jeune fille ne comptait pas en rester là, ni se laisser barrer la route par ces deux volatiles qu'elle pensait envoyés de Machanas pour leur barrer la route et ainsi contrarier Menoren.

<<Menoren nous aidera, conclut-elle d'un ton décidé en se relevant.>>