Tour 3.3.1 - Printemps 867 : Vers la dame de pierre

Le nain se redressa sur ses pieds, fronçant un sourcil en toisant Marion, qui n’en croyait pas elle-même ses yeux. Les dieux étaient-ils intervenus en sa faveur ?* Elle en était convaincue.
Barbenfeu brisa le silence : « mouais… faudrait pas moisir ici si on veut pas choper la crève… », dit-il un peu hagard en soufflant sur ses mains et en les frottant l’une sur l’autre.


*[Oui... le dieu Ran-dom]

Barbenfeu sautillait sur place :
-" Brrr ! Nous allons geler sur place si nous ne nous réchauffons pas, nous devrions nous séparer de quelques pas, toi au sud et moi à l'ouest, pour voir si nous trouvons de quoi allumer un feu, du bois mort, des racines où quoi que ce soit de sec, par la même occasion cela nous permettra de visiter à la proximité de cet endroit... Mais restons à porter de voix.
Qu'en penses tu Marion ? "
Il l'avait appelé Marion avec respect. L'envie de lui passer un savon pour lui avoir lâcher la main précédemment c'était évaporée, elle avait du caractère cette petite et de la poigne et ça, ça lui plaisait au nain.

Grelottante, Marion hocha la tête et s'en alla plus au sud, tapant ses mains sur ses avant bras pour se réchauffer et scruttant le plafond à la recherche de racines profondes qui se seraient frayées un chemin jusque là.
L'effort de l'exploit récent et surtout le froid l'empêchaient de bien réflechir, aussi elle executa sans broncher la proposition du nain qu'elle prenait pour un ordre.

Marion s’approcha du conduit sud. Celui-ci montait en une pente abrupte d’environ deux mètre et débouchait sur une large caverne soutenue par deux colonnes de pierre naturelles. Le plafond s’élevait jusqu’à deux mètres cinquante tout au plus. Barbenfeu pour sa part s’éloigna de la lumière des lucioles. Ses yeux s’adaptèrent instantanément à l’obscurité ambiante. Vers l’ouest, la rivière glissait une fois de plus à travers un goulot plus petit que le précédent, il ne faisait qu’un mètre vingt de hauteur, et se trouvait au niveau du sol. La roche autour du goulot était plus poreuse et présentait de nombreuses aspérités qui en faciliterait la traversé si le nain et la jeune fille en venaient à prendre cette décision.

Derrière le goulot s’ouvrait un large couloir de près de six mètres de largeur au plafond bas (un peu moins d’1m20). Il était flanqué de deux corniches, l’une plus large au nord, l’autre un peu plus étroite au sud. Le couloir se poursuivait suffisamment loin pour se perdre dans l’obscurité, au-delà de ce que Barbenfeu était capable de discerner.

[Faites un jet de vigueur (c’est-à-dire 1d20 +2 pour Marion et 1d20 + 4 pour Barbenfeu) contre un DD de 15. Vous pouvez au préalable effectuer un jet de survie(sag) contre un DD 15 pour connaître les moyen d’obtenir un +2 supplémentaire sur votre jet de vigueur]



Le point bleu est Marion, le rouge, Barbenfeu

Vous pouvez au préalable effectuer un jet de survie(sag) contre un DD 15 pour connaître les moyen d’obtenir un +2 supplémentaire sur votre jet de vigueur]
D20 = 15 + 3 (Sag) = 18

[Faites un jet de vigueur (c’est-à-dire 1d20 +2 pour Marion et 1d20 + 4 pour Barbenfeu)
D20 = 2 + 4 (Vig) + 2 ( Vig supp) = 8

Si j'ai bien compris... et si oui Barbenfeu va encore morfler !

Premier jet demandé:
15+3=18

Second jet demandé: (mais je sais pas si j'ai droit au +2 parce que j'ai pas bien compris )
17+2(+2)= 19 (ou 21)

Il avait beau mettre ses mains sous ses aisselles, garder ses membres proches de son corps et se frictionner, Barbenfeu trouvait tout de même que le froid était fort désagréable. Il grelottait et surprenait parfois ses dents à claquer. Il regarda Marion qui grimpait le couloir sud accompagné de ses lucioles et de leurs lumières blafardes. Sa foi semblait inébranlable…

Marion avait chassé le froid de son esprit. Elle ne grelottait plus et s’était convaincue que cette sensation était plutôt vivifiante. Elle avait toujours été timide et réservé, mais se découvrait maintenant aventurière et y prenait un certain plaisir. Qu’allait-elle découvrir sur ce chemin que lui avaient tracé les dieux?
Il allait y avoir un nain en tout cas, lui rappelèrent les grommellements en contrebas.

Barbenfeu grommelait tous seul dans son coin à la recherche d'un éventuel morceau de bois qui ce serait égaré dans cette caverne, et il grommelait à haute voix :
" Sang de bouc et poil de pucelle ! Brrrr, brrr, brrrr ! Les dieux ne feront donc rien pour un nain transis de froid ! "

Marion entendait Barbenfeu marmonner.
Elle se demandait si les dieux l'entendaient eux aussi. Certainement pas, sinon tout comme elle ils auraient fini par être agacés et ils l'auraient sans doute fait taire.

Alors Marion pria pour que Tintagel l'entende et ait pitié elle, et pour que Festal entende le nain et soit généreuse envres lui...

Elle s'arrêta quelques minutes le temps du recueillement. Il lui sembla que l'espace d'un instant les lucioles avait brillé plus fort, mais elle n'était pas sûre: elle avait fermé les yeux pour prier.

Elle allait reprendre sa marche, mais Marion hésita. Devait-elle poursuivre ou retourner vers Barbenfeu?

Barbenfeu cherchait de quoi faire un feu, mais cette grotte avait malheureusement tout d’une grotte… Il n’y avait en ce lieu que de la pierre et de l’eau. Ils s’étaient avancés sous la falaise de plusieurs mètres maintenant et au-dessus d’eux devaient se trouver plus de cinquante mètres de terre et de roches. Aucune racine n’atteignait cette profondeur et la rivière ne semblait charrier que des sédiments.

Barbenfeu repéra les lucioles qui tournaient autour de Marion puis se mit à courir vers elles, vers Marion et ses lucioles...
Puis il fit le tour de Marion s'en s’arrêter et il lui demanda en passant :
" As tu trouver de quoi se chauffer ? "
Il ne s’arrêta pas un instant, et sans attendre de réponse de sa part il reparti en courant en dévalant la pente, vers le point de départ de sa course puis il revint à tout allure vers la jeunette, un peu le souffle court il faut dire.
Enfin là il s’arrêta près de Marion, haletant.
-" Alors ?... (haletant) De quoi... (haletant) Se chauffer ? "
Puis il déglutit, maintenant qu'il avait légèrement moins froid (à notre MD de juger ^^) après sa course, voilà maintenant qu'il avait soif !

<<Il n'y aura rien pour se chauffer ici. Mais il ne fait pas si froid. Restez près des lucioles et marchons, ça ira mieux quand vos vêtements auront seché.>>

-" Faute de grive, dit le nain... Marchons. "
(Barbenfeu suit Marion)

[suit? vers le sud ou l'ouest?]

Au sud si Barbenfeu suit Marion !

(c'est toi qui suit pas )

(Ben vi, au sud! Pffff il est à la rue le meudeu!)

Juju a écrit:Devait-elle poursuivre ou retourner vers Barbenfeu?

Naméo... c'est Juju qui a semé la confusion

Bah... ok, j'avais mal pigé

Marion et Barbenfeu montèrent la pente et pénétrèrent dans la large grotte. Ça et là, de petits ossements jonchaient le sol, vraisemblablement ceux de petit rongeur. Il y en avait un peu plus à l’extrémité sud de la pièce. Cette voie était apparemment un cul-de-sac.

[Vous êtes en pause ou vous avez décidé de geler sur place?]

[là on boit l'apéro et ensuite on passera à table....on répond dans le week end! promis!]

[C’était juste pour vérifier^^. Je serai même pas là ce week-end, je vais à Québec ]

Marion demanda à Barbenfeu si les petits ossements étaient les restes d'un dîner, ou si les animaux étaient morts ici, par exemple coincés à cause d'une crue de la rivière.

[Faites un jet de connaissance(nature)(int) ou de premier soins(sag)]

[je fais un jet de premiers soins "par défaut", car je n'ai pas connaissance de la nature. Par contre j'ai "sens de la nature", mais je suis pas sûre que ça s'utilise ici]

12+4=16

[J’applique ici ton +2 comme un bonus circonstanciel pour un total de 18]

Au moment où elle interrogeait Barbenfeu, Marion réalisa d’elle-même que les os étaient brisés et qu’on y trouvait des marques de morsure. Vu la taille des entailles et des animaux qui avaient été pris pour cible, Marion pouvait distinguer des souris et des mulots et Barbenfeu lui confirma que les plus gros os devaient appartenir à un lièvre, le prédateur ne devait pas être beaucoup plus gros qu’une belette.