3.3.4 - Printemps 867 : Les déserteurs
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Re: 3.3.4 - Printemps 867 : Les déserteurs
Dion regardait Julien dont la détermination ne faiblissait pas
Surtout ne te fait de l'Anselme un ennemi pour défendre ma cause. Tache tant que tu peux de rester dans ses pas trop mauvaises dispositions. Ici je vais continué d'aménager au fil du temps sans trop en faire. Je vais surtout me concentrer sur la pèche et la conservation de ce que je pourrais.
Tu vois, je vais pécher le matin et si les dieux sont de mon coté, l'après midi je tenterais de fumer mes prises. Pour cela, je vais construire un foyer avec des pierres. Je vois bien un trou tout en long, tout autour des pierres pour qu'il ne s'échappe pas. Je vais tenter de mettre de chaque coté, deux branches qui se croisent en haut, liées ensemble, puis une branche posée en long en haut pour y pendre mes prises.
Sachant que je n'ai que peu de vivre pour attendre le retour de Dame Margot, je vais devoir compter sur la chance. Il existe peut être une déesse de la chance.
Je prendrais soin des slimgoth et mon fumoir restera à distance de l'entrée de cette grotte.
Puisse Majestar être de ton coté et qu'en l'Anselme Engor soit parti!
Surtout ne te fait de l'Anselme un ennemi pour défendre ma cause. Tache tant que tu peux de rester dans ses pas trop mauvaises dispositions. Ici je vais continué d'aménager au fil du temps sans trop en faire. Je vais surtout me concentrer sur la pèche et la conservation de ce que je pourrais.
Tu vois, je vais pécher le matin et si les dieux sont de mon coté, l'après midi je tenterais de fumer mes prises. Pour cela, je vais construire un foyer avec des pierres. Je vois bien un trou tout en long, tout autour des pierres pour qu'il ne s'échappe pas. Je vais tenter de mettre de chaque coté, deux branches qui se croisent en haut, liées ensemble, puis une branche posée en long en haut pour y pendre mes prises.
Sachant que je n'ai que peu de vivre pour attendre le retour de Dame Margot, je vais devoir compter sur la chance. Il existe peut être une déesse de la chance.
Je prendrais soin des slimgoth et mon fumoir restera à distance de l'entrée de cette grotte.
Puisse Majestar être de ton coté et qu'en l'Anselme Engor soit parti!
Dernière édition par marmat le Jeu 29 Mar - 20:20, édité 1 fois
marmat- Téméraire
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Re: 3.3.4 - Printemps 867 : Les déserteurs
Julien essuya sa main sur sa chemise et la tendit à Dion.
"A bientôt". Il sourit timidement mais son regard franc et confiant valait une promesse.
"A bientôt". Il sourit timidement mais son regard franc et confiant valait une promesse.
cox- Téméraire
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Re: 3.3.4 - Printemps 867 : Les déserteurs
Le jeune homme partait l’âme en paix. L’abri, qui était à la fois spacieux et discret, avait pris forme durant ces trois jours, perché sur la falaise. Le toit qui faisait aussi office de mur, tressé de branches de conifère et de feuillage, s’était révélé étanche, principalement grâce à Julien. Dion s’était bien remis. La douleur était dorénavant supportable et la cicatrisation, bien entamée. Tant qu’il évitait les efforts majeurs, il ne risquait plus d’aggraver ses blessures.
Julien se mit donc en route pour la baronnie. Il en avait pour six heures de marche. Prudent, il avait choisi de suivre la rivière « pour pas se paumer ».
Il s’était souvent retrouvé seul dans la nature depuis le début du printemps, mais pour une telle distance de marche, c’était un baptême. Il savait qu’à un moment ou à un autre, il serait loin de tout.
[À faire : nouveau jet de survie(sag) pour Dion et de Perception(Sag) pour Julien]
Julien se mit donc en route pour la baronnie. Il en avait pour six heures de marche. Prudent, il avait choisi de suivre la rivière « pour pas se paumer ».
Il s’était souvent retrouvé seul dans la nature depuis le début du printemps, mais pour une telle distance de marche, c’était un baptême. Il savait qu’à un moment ou à un autre, il serait loin de tout.
[À faire : nouveau jet de survie(sag) pour Dion et de Perception(Sag) pour Julien]
Eleuther- Ouimonsieur (DM)
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cox- Téméraire
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marmat- Téméraire
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Re: 3.3.4 - Printemps 867 : Les déserteurs
Au camp, les affaires allaient bon train. Dion avait installé un fumoir correct : malgré la taille réduite, il parviendrait sans l’ombre d’un doute à fumer et conserver au fur et à mesure ce qu’il pêchait.
Julien, lui, progressait vers la baronnie à bonne vitesse. Il ne fit qu’une pause, lorsqu’il avait atteint le nord-ouest du plateau nu, parce qu’il avait repéré des orties, dont il savait les pousses très tendres à ce moment de l’année. Il en récolta un bon paquet. Ce serait parfait pour une soupe. Au bord de la rivière, il cueillit un bouquet de cresson, près duquel se trouvaient des morilles qu’il ramassa et enveloppa dans un pan de linge légèrement humide pour en assurer la conservation.
Au gué, Dion s’activait aussi à assurer leur pitance. Après avoir installé le fumoir, il s’était taillé en pointe un roseau puis s’était installé patiemment au bord de la rivière pour taquiner, violemment, le poisson. La pêche fut relativement bonne : le Govanien parvint à sortir trois ombles de bonne taille. La compétition était rude cependant. Un grand héron s’affairait lui aussi à se refaire des forces et se gavait des grenouilles imprudentes, tandis que quelques balbuzards et un martin-pêcheur s’arrachaient tour à tour le contrôle de la fosse la plus poissonneuse. Toute cette effervescence rappela à Dion que le printemps s’achevait et qu’il laisserait derrière lui son lot d’abondance.
Pendant ce temps, Julien avait repris sa route, multipliant dans sa tête d’enfant les scénarii qui allaient se jouer à son arrivée à la baronnie. Dans les meilleurs des cas, il allait être accueilli à bras ouverts, presque comme un héros… Dans le pire des cas… Il n’y avait pas vraiment de « pire des cas ». Julien ne voulait pas envisager cette alternative. Au milieu de l’après-midi, il arriva en vue de la baronnie…
Julien, lui, progressait vers la baronnie à bonne vitesse. Il ne fit qu’une pause, lorsqu’il avait atteint le nord-ouest du plateau nu, parce qu’il avait repéré des orties, dont il savait les pousses très tendres à ce moment de l’année. Il en récolta un bon paquet. Ce serait parfait pour une soupe. Au bord de la rivière, il cueillit un bouquet de cresson, près duquel se trouvaient des morilles qu’il ramassa et enveloppa dans un pan de linge légèrement humide pour en assurer la conservation.
Au gué, Dion s’activait aussi à assurer leur pitance. Après avoir installé le fumoir, il s’était taillé en pointe un roseau puis s’était installé patiemment au bord de la rivière pour taquiner, violemment, le poisson. La pêche fut relativement bonne : le Govanien parvint à sortir trois ombles de bonne taille. La compétition était rude cependant. Un grand héron s’affairait lui aussi à se refaire des forces et se gavait des grenouilles imprudentes, tandis que quelques balbuzards et un martin-pêcheur s’arrachaient tour à tour le contrôle de la fosse la plus poissonneuse. Toute cette effervescence rappela à Dion que le printemps s’achevait et qu’il laisserait derrière lui son lot d’abondance.
Pendant ce temps, Julien avait repris sa route, multipliant dans sa tête d’enfant les scénarii qui allaient se jouer à son arrivée à la baronnie. Dans les meilleurs des cas, il allait être accueilli à bras ouverts, presque comme un héros… Dans le pire des cas… Il n’y avait pas vraiment de « pire des cas ». Julien ne voulait pas envisager cette alternative. Au milieu de l’après-midi, il arriva en vue de la baronnie…
Eleuther- Ouimonsieur (DM)
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Re: 3.3.4 - Printemps 867 : Les déserteurs
[Sujet modifié pour permettre de poursuivre ici en même temps : la suite a été déplacé dans "Le rude lendemain"^^]
Dion guettait, le bras tendu, les reflets argentés qui effleuraient la surface de l’eau, prêt à frapper de son roseau taillé les poissons qui oseraient s’y aventurer à la recherche de moustiques. Son attention fut momentanément détournée lorsqu’il remarqua que, plus au nord, un nuage de poussière se levait. À n’en pas douter, ce devait être un cavalier ou un chariot.
Dion guettait, le bras tendu, les reflets argentés qui effleuraient la surface de l’eau, prêt à frapper de son roseau taillé les poissons qui oseraient s’y aventurer à la recherche de moustiques. Son attention fut momentanément détournée lorsqu’il remarqua que, plus au nord, un nuage de poussière se levait. À n’en pas douter, ce devait être un cavalier ou un chariot.
Eleuther- Ouimonsieur (DM)
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Re: 3.3.4 - Printemps 867 : Les déserteurs
Laissant filer sa proie argentée, Dion retourne vers son abris de fortune et revient avec sa hache.
Il se rassoit et tente encore une fois de prendre au piège cette silhouette indistinct qui se faufile dans l'eau. Mais son attention est constamment détournée par le nuage de poussière qu'il voit au loin.
Il se rassoit et tente encore une fois de prendre au piège cette silhouette indistinct qui se faufile dans l'eau. Mais son attention est constamment détournée par le nuage de poussière qu'il voit au loin.
marmat- Téméraire
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Re: 3.3.4 - Printemps 867 : Les déserteurs
Les minutes filèrent et Dion s’en tira avec une prise. Le nuage de poussière se rapprochait lentement de sa position, il en était maintenant certain. À en juger par son évolution, ce qui le produisait serait au gué dans à peu près une heure. Cela laissait amplement au Govanien le temps de se préparer.
Eleuther- Ouimonsieur (DM)
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Re: 3.3.4 - Printemps 867 : Les déserteurs
Dion place ses prises au dessus du feu pour qu'elles boucanent. Une fois cela fait, il relève la tête et décide de se rendre au gué pour y attendre le/les arrivants. Sa hache en main il marche à leur/s rencontre.
marmat- Téméraire
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Re: 3.3.4 - Printemps 867 : Les déserteurs
Dion vit apparaître au détour d’une colline trois silhouettes familières qui se dirigeaient vers le gué et avaient avec eux un âne lourdement chargé : Margot, Agnès et Frédélin étaient de retour. Margot était vêtue de noir et de pourpre, les sombres couleurs du deuil.
Son visage étrangement heureux contrastait avec son allure et elle s’approcha d’un bon pas, souriante, ses mèches blondes comme le blé mûr virevoltant sous la brise fraîche descendue des montagnes. Dans son sillon, Agnès et Frédélin semblaient aussi heureux du retour en dépit de la fatigue du voyage qu’on pouvait lire sur leurs visages.
Frédélin, pourtant originaire du Govan était tout à fait heureux d’être de retour. Les regards complices que lui et Agnès s’échangeaient n’étaient sans doute pas étrangers à ce fait. Il s’était développé entre eux une certaine proximité qu’ils qualifiaient volontiers d’amitié, mais qu’il était facile de confondre, pour un observateur extérieur, avec un sentiment plus profond…
« Hé!» dit Frédélin en saluant Dion à bonne distance. « Quel vent t’amène si loin de la baronnie ? » demanda-t-il en Nordais de l’Ouest.
Son visage étrangement heureux contrastait avec son allure et elle s’approcha d’un bon pas, souriante, ses mèches blondes comme le blé mûr virevoltant sous la brise fraîche descendue des montagnes. Dans son sillon, Agnès et Frédélin semblaient aussi heureux du retour en dépit de la fatigue du voyage qu’on pouvait lire sur leurs visages.
Frédélin, pourtant originaire du Govan était tout à fait heureux d’être de retour. Les regards complices que lui et Agnès s’échangeaient n’étaient sans doute pas étrangers à ce fait. Il s’était développé entre eux une certaine proximité qu’ils qualifiaient volontiers d’amitié, mais qu’il était facile de confondre, pour un observateur extérieur, avec un sentiment plus profond…
« Hé!» dit Frédélin en saluant Dion à bonne distance. « Quel vent t’amène si loin de la baronnie ? » demanda-t-il en Nordais de l’Ouest.
Eleuther- Ouimonsieur (DM)
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Re: 3.3.4 - Printemps 867 : Les déserteurs
"Bonjour à vous!"
Un vent contraire m'a poussé jusqu'ici ... Dion regarde dans le vague .... Des évènements se sont passés depuis votre départ. Et pas que des choses joyeuses.
Barbenfeu et Marion sont partis en exploration et pendant ce temps nous avons du faire face à une attaque des culottes en herbes. Rassurez vous tout de suite, nous avons pu les repousser!
Pour Marion et Barbenfeu je ne sais rien de leur destin.
Cette attaque nous a complètement surpris. Ils sont descendus de la plaine en direction de notre enclave de civilisation. Surpris de les voir si proche de nous, nous avons tous réagis dans l'urgence. Et dans l'urgence je me suis porté seul à leur rencontre hache au clair. J'ai foncé vers ce petit bois que nous apercevons d'ici pour tenter de couper un tronc et les forcer à changer de direction. Je pensais avoir le temps et les obliger à nous attaquer plutôt par delà le mur que j'ai patiemment construit. Enfin de mur c'est plutôt un muret mais il aurait formé une barrière nous protégeant. Et puis en m'approchant d'eux je laissais le temps aux autres de s'organiser.
Mais comme le désordre régnait chez nous tout le monde à cru que je tentais de les attaquer à moi tout seul. Je ne suis pas encore assez vieux pour penser à mourir pour rien.
Le combat fut rude chacun arrivant au pas de course. Enfin le bon dernier arrivant après la bataille fut Anselme. Il avait attendu derrière le muret et, à mon avis, surtout attendu la fin du combat. De loin nous l'entendions hurler quelques ordres parfois contradictoires.
Bref le combat fut intense et je fut grièvement blessé. Nous avons été surpris par les pouvoirs que Lhassa nous à montré et les culottes en herbes encore plus quand ils se sont retrouvés à ronfler dans l'herbe haute.
Blessure de certain d'entre nous mais victoire car ils sont repartis aussi vite qu'ils sont venu ayant trouvé une résistance bien au delà de ce qu'ils attendaient.
Et après tout va à vau-l'eau. L'Anselme hurle sur moi en particulier et je lui rend la pareille. Le ton rapidement monte des paroles regrettables ont certainement été prononcées mais je ne regrette pas de m'être proté au devant de nos ennemis.
Pour finir, l'Anselme me fit attacher à un arbre et malgré l'opposition évidente de certains de nos compagnons. Je remercie Lhassa encore une fois pour ses soins et son soutien moral.
Mais par dessus tout je me dois de remercier Julien sans qui je serai encore ligoté. Il m'a permis de fuir ne supportant plus l'Anselme et ses reproches permanent, ses j'ordonne et ses "obéissez ou il vous en cuira".
Julien a fait preuve d'un grand courage autant au combat que devant l'Anselme. Il est débrouillard et plein d'idée. Il faut prendre soin de lui. J'ai bien peur que le malheur soit sur lui car il a tenu à repartir vers la baronnie pour plaider ma cause enfin notre cause.
Voila toute l'histoire.
Nous avons fuit la baronnie avons décidés de venir jusqu'ici pour être sur de vous retrouver a votre retour de voyage. Un bien modeste abris abrite ce que j'ai pu emporter.
Pour hospitalité, je ne puis que vous proposer du poisson fraichement sorti de la rivière. Je vais le cuire pour vous si vous le souhaitez
Un vent contraire m'a poussé jusqu'ici ... Dion regarde dans le vague .... Des évènements se sont passés depuis votre départ. Et pas que des choses joyeuses.
Barbenfeu et Marion sont partis en exploration et pendant ce temps nous avons du faire face à une attaque des culottes en herbes. Rassurez vous tout de suite, nous avons pu les repousser!
Pour Marion et Barbenfeu je ne sais rien de leur destin.
Cette attaque nous a complètement surpris. Ils sont descendus de la plaine en direction de notre enclave de civilisation. Surpris de les voir si proche de nous, nous avons tous réagis dans l'urgence. Et dans l'urgence je me suis porté seul à leur rencontre hache au clair. J'ai foncé vers ce petit bois que nous apercevons d'ici pour tenter de couper un tronc et les forcer à changer de direction. Je pensais avoir le temps et les obliger à nous attaquer plutôt par delà le mur que j'ai patiemment construit. Enfin de mur c'est plutôt un muret mais il aurait formé une barrière nous protégeant. Et puis en m'approchant d'eux je laissais le temps aux autres de s'organiser.
Mais comme le désordre régnait chez nous tout le monde à cru que je tentais de les attaquer à moi tout seul. Je ne suis pas encore assez vieux pour penser à mourir pour rien.
Le combat fut rude chacun arrivant au pas de course. Enfin le bon dernier arrivant après la bataille fut Anselme. Il avait attendu derrière le muret et, à mon avis, surtout attendu la fin du combat. De loin nous l'entendions hurler quelques ordres parfois contradictoires.
Bref le combat fut intense et je fut grièvement blessé. Nous avons été surpris par les pouvoirs que Lhassa nous à montré et les culottes en herbes encore plus quand ils se sont retrouvés à ronfler dans l'herbe haute.
Blessure de certain d'entre nous mais victoire car ils sont repartis aussi vite qu'ils sont venu ayant trouvé une résistance bien au delà de ce qu'ils attendaient.
Et après tout va à vau-l'eau. L'Anselme hurle sur moi en particulier et je lui rend la pareille. Le ton rapidement monte des paroles regrettables ont certainement été prononcées mais je ne regrette pas de m'être proté au devant de nos ennemis.
Pour finir, l'Anselme me fit attacher à un arbre et malgré l'opposition évidente de certains de nos compagnons. Je remercie Lhassa encore une fois pour ses soins et son soutien moral.
Mais par dessus tout je me dois de remercier Julien sans qui je serai encore ligoté. Il m'a permis de fuir ne supportant plus l'Anselme et ses reproches permanent, ses j'ordonne et ses "obéissez ou il vous en cuira".
Julien a fait preuve d'un grand courage autant au combat que devant l'Anselme. Il est débrouillard et plein d'idée. Il faut prendre soin de lui. J'ai bien peur que le malheur soit sur lui car il a tenu à repartir vers la baronnie pour plaider ma cause enfin notre cause.
Voila toute l'histoire.
Nous avons fuit la baronnie avons décidés de venir jusqu'ici pour être sur de vous retrouver a votre retour de voyage. Un bien modeste abris abrite ce que j'ai pu emporter.
Pour hospitalité, je ne puis que vous proposer du poisson fraichement sorti de la rivière. Je vais le cuire pour vous si vous le souhaitez
marmat- Téméraire
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Re: 3.3.4 - Printemps 867 : Les déserteurs
Frédélin se retourna vers Margot qui s’approchait derrière lui. Le regard de la Dame s’était assombri. Elle prit la parole à son tour en Nordais de l’Ouest d’une voix à la fois douce et ferme : « Govanien, tu nous relates là de bien sombres événements, même si je ne sais pas ce que tu nommes les culottes en herbes. Si tout s’est passé tel que tu le dis, je l’entendrai.
Mais prends garde de te rappeler la place que les dieux t’ont faite et de ne pas médire sur le fils d’Olok, au risque d’être châtié. Je te fais grâce cette fois, mais à l’avenir, nomme-le comme il se doit, car le clan du loup blanc est noble. Veille à ce que Majestar ne te frappe pas davantage de son courroux pour n’avoir pas respecté la naissance de sire Anselme. L’humilité de ta situation n’est qu’un avertissement, sans doute… Je le respecterai jusqu’à ce que le Père des dieux m’ait fait signe. Je ne partagerai donc pas ta table ce jour.
J’irai chez moi d’abord, et je reviendrai vers toi lorsque j’aurai entendu Anselme d’Olok, pour te faire part de mon jugement. Reste ici avec Frédélin jusqu’à mon retour, si tu veux toujours être le bienvenu sur mes terres. »
Margot regarda Frédélin, qui baissa la tête en un geste affirmatif, puis elle se tourna vers Agnès et lui fit signe de prendre l’âne. Ensemble, elles franchirent le gué. Frédélin les regarda s’éloigner un moment et lorsqu’elles furent suffisamment loin, se tourna vers Dion avec un large sourire : « Hé ben mon vieux, on peut dire que t’es dans la merde ! »
Mais prends garde de te rappeler la place que les dieux t’ont faite et de ne pas médire sur le fils d’Olok, au risque d’être châtié. Je te fais grâce cette fois, mais à l’avenir, nomme-le comme il se doit, car le clan du loup blanc est noble. Veille à ce que Majestar ne te frappe pas davantage de son courroux pour n’avoir pas respecté la naissance de sire Anselme. L’humilité de ta situation n’est qu’un avertissement, sans doute… Je le respecterai jusqu’à ce que le Père des dieux m’ait fait signe. Je ne partagerai donc pas ta table ce jour.
J’irai chez moi d’abord, et je reviendrai vers toi lorsque j’aurai entendu Anselme d’Olok, pour te faire part de mon jugement. Reste ici avec Frédélin jusqu’à mon retour, si tu veux toujours être le bienvenu sur mes terres. »
Margot regarda Frédélin, qui baissa la tête en un geste affirmatif, puis elle se tourna vers Agnès et lui fit signe de prendre l’âne. Ensemble, elles franchirent le gué. Frédélin les regarda s’éloigner un moment et lorsqu’elles furent suffisamment loin, se tourna vers Dion avec un large sourire : « Hé ben mon vieux, on peut dire que t’es dans la merde ! »
Eleuther- Ouimonsieur (DM)
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Re: 3.3.4 - Printemps 867 : Les déserteurs
Frédélin en attendant le retour de Dame Margot, que dirais tu d'un peu de poisson cuit?
Celui ci est fraichement sorti de la rivière et je peu le cuire dans mes braise de mon feu. En tout cas moi j'ai faim!
*Dion prends de grandes feuilles d'arbres bien large et entoure son poisson de plusieurs épaisseurs. De sa hache il rassemble son feu puis, sur les braises et flammes de son feu, il pose sur une pierre presque plate. Le poisson entouré de feuille se retrouve sur la pierre qui chauffe.*
Au moins je devrais réussir à ne pas trop le bruler. *Son visage arbore un vague sourire*
Celui ci est fraichement sorti de la rivière et je peu le cuire dans mes braise de mon feu. En tout cas moi j'ai faim!
*Dion prends de grandes feuilles d'arbres bien large et entoure son poisson de plusieurs épaisseurs. De sa hache il rassemble son feu puis, sur les braises et flammes de son feu, il pose sur une pierre presque plate. Le poisson entouré de feuille se retrouve sur la pierre qui chauffe.*
Au moins je devrais réussir à ne pas trop le bruler. *Son visage arbore un vague sourire*
marmat- Téméraire
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Re: 3.3.4 - Printemps 867 : Les déserteurs
« Ce sera avec plaisir ! Le régime des deux dernières semaines était composé de pain et de fruits séchés. Vivement de la viande que tu viens d’abattre ! ».
Ils mangèrent avec appétit en discutant de tout, de rien, de la pluie et du beau temps et de leur Govan natal. Frédélin n’avait cure de ce qui avait bien pu se passer et Dion ne semblait pas s’en faire outre mesure. Jusqu'au lendemain...
La suite ici
Ils mangèrent avec appétit en discutant de tout, de rien, de la pluie et du beau temps et de leur Govan natal. Frédélin n’avait cure de ce qui avait bien pu se passer et Dion ne semblait pas s’en faire outre mesure. Jusqu'au lendemain...
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Eleuther- Ouimonsieur (DM)
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