3.3.3 – Printemps 867 : les Guerriers

[Sont présents : Dion et Isen]

« Ça donne rien de frapper avec le bras... c’est une hache, pas une épée courte… ». Appuyant son pied sur la souche, Dion retira la hache qu’il venait de ficher dans le bois, essuya son front avant que la sueur ne lui coule dans les yeux et se tourna vers Isen qui venait de commenter son élan.

Ca donne rien? Demande donc a ce bout de bois si il n'a pas mal! Ou alors montre moi comment tu manie ta hache

- C’est c’que j’veux dire : ce morceau d’bois ne devrait plus pouvoir parler après… », répliqua Isen en souriant.

Il prit la hache et installa une bûche sur la souche. Il leva la hache au dessus de sa tête et la laissa s’abattre sur sa cible en baissant son centre de gravité. Il accentuait ainsi la force qui se transmettait dans le mouvement circulaire que décrivait la hache. Ses bras bougèrent à peine, n’étant là que pour guider l’arme. Dans un bruit sourd, la lame fendit la bûche et se logea profondément dans la souche.

« C’est le poids de ta hache qui doit faire le boulot… »

Dion n’aimait pas beaucoup se faire dire quoi faire, ça lui avait d’ailleurs valu quelques ennuis par le passé, mais il devait avouer que la technique d’Isen semblait efficace.

Ouais un coup de chance!
Pousse toi que j'essaye
*Dion reprenant la technique d'Isen laisse la hache décrire un demi cercle et fend la buche de part en part. Le manche de la hache vibre un peu en se plantant dans la souche*

Ça te va mieux?

[Lance tout de même 1d20 + force contre 10 pour toucher, et 1d8 + force de dommages si tu as plus de 10 sur le premier jet ]

D20 + force = 17 + 1
D8 + force de dommage = 6 + 1

- Bah, oui… », dit Isen avec un sourire narquois. « Et quand tu pourras le faire avec une bûche qui bouge, je pourrai même te laisser surveiller mes arrières… »

"Dion marmonne : Encore un qui veut nous faire croire qu'il est le meilleur. Ça va bien avec le hobereau*. Sont toujours a croire que je ne sait rien faire."

Plus fort
Et qui surveillera mes arrière a moi? En gros si les ennemis nous prennent a revers j'me r'trouve seul avec des machins su'l'dos! Merci bien!

*Prend une autre buche et la pose sur la souche. Soulève la hache et l’abat*
D20 + force = 8 + 1


* http://fr.wiktionary.org/wiki/hobereau[i]

Dans un mouvement maladroit, la lame fendit l’air et se ficha à côté de sa cible, effleurant au passage la bûche qui, indemne, bascula simplement. Isen retint ses mots, crispant ses lèvres pour ne pas sourire et hochant la tête. Il se détourna puis arrêta un instant son mouvement pour laisser tomber : « Julien s’entraîne le matin… je me demande bien ce que je ferai de mes après-midi… ».

Isen parti, Dion pouvait enfin s’entraîner sans être dérangé. Il restait sur cette impression désagréable d’être jugé inapte. Il se sentait être « parmi eux », mais pas vraiment « chez lui ». Son chez lui n’était pas bien mieux pourtant. Et rien ne l’assurait qu’il puisse retourner un jour au Govan. Pensif, il fendit en silence le bois pendant plus d’une heure. Il laissa le bois sur place (C-19, carte de la Baronnie ), en se promettant de revenir avec le chariot, puis se dirigea vers le camp.

[Jet de perception(sag)]

[D20=11 -1 .... 10]

Dion relève le nez de son dur labeur et s’essuie le front.

Dion marcha un moment et parvint au muret. Il s’y arrêta un moment, presque par habitude. Au moment de repartir, il eut une étrange impression. Comme si quelque chose n’était pas à sa place. Il resta là un moment sans trop savoir ce qu’il cherchait. Ne parvenant pas à déterminer ce dont il était question, il reprit sa route jusqu’au camp.

C’était la fin de la matinée. Des nuages menaçants avaient assombri le ciel printanier. Le vent avait tourné et annonçait la pluie à venir. Quand Dion arriva au campement, il trouva Jean affairé à son ouvrage. Il aperçut Lhassa au champ, qui retournait la terre à la bêche. Elle se hâtait, espérant en faire le plus possible avant que la pluie ne commence. La terre allait alors se gorger d’eau et devenir plus lourde. Les autres constructions allaient bon train alors que Julien montait la charpente de son petit poulailler et que Méliore creusait la fondation pour le métier à tisser. Éderic était parti faire paître les moutons. Masklynn l’avait accompagné. Isen, qui était de retour, aidait Julien dans sa tâche et Lucindiel veillait sur la lanterne en l’absence de Marion. Tous s’affairaient tandis qu’Anselme, assis sur une grande pierre au bord de la rivière, jouait avec le cube de bois.

[Jet de perception(sag) pour les personnes présentes!]

(pour Lhassa: 17+4=21!!)

D20 = 17 -1

Dion se retourne fréquemment. Étrange sensation.

12+1

(Pas de dé chez ma sœur : http://dicelog.com/dicefr )
1D20 = 15 + (0)

Quelque chose tire Anselme de sa méditation sur le cube, mais qu'est ce donc ?

L’arrivée de Dion attira vaguement l’attention. Même Anselme daigna lui jeter un coup œil. Lhassa remarqua alors un vague mouvement dans le boisé au sommet de la colline (en G 13). L’attention d’Anselme y fut aussi attirée. Il était difficile de déterminer ce que c’était exactement, le boisé étant à un peu plus de trois cents mètres d’eux, mais ce n’était en tout cas pas du vent. Dion, suivant leurs regards, se retourna, constatant qu’il y avait bien quelque chose là-haut.

Lhassa y aperçut enfin une silhouette, humanoïde, de petite taille.

[Situation sur la carte zoomé de la [/url]
Baronnie Zoom : baronnie
Anselme est assis sur une pierre en D7
Dion est en D9
Isen et Julien sont en B7 pour le poulailler
Lucindiel est près de la tente (qui n’apparaît pas sur la carte, mais se trouve au milieu de la case…) en C7
Méliore est en C8 (sous le toit qui n’en est pas encore un)
Jean est dans la maison en B8]

(Anselme se déplace en C8 pour être à porter de voix des gens présent)
- " Tout le monde à vos armes, on ne sait pas ce qui se trame sur le haut de la colline, mais je préfère être prudent.
Si ce n'est pas une créature hostile qui nous observe elle n'aura rien à craindre de nous voir prendre nos armes."

(Si Anselme n'est pas équipé, il s'équipe. )

Anselme, n’ayant que son épée sur lui, jogga jusqu’à la maisonnette. Prévenant, Jean qui avait entendu sa tirade était allé quérir pour le jeune noble sa chemise de mailles, son carquois et son arc. Dès qu’Anselme fut au pas de la porte, Jean lui passa la tête dans le col et installa l’armure sur ses épaules. Anselme passa ensuite le carquois en bandoulière et saisit son arc court.

Julien leva la tête de son ouvrage, puis entendit le cri d'alarme d'Anselme. Il passa le marteau qu'il utilisait pour son ouvrage à sa ceinture, puis fit quelques pas pour se saisir de son javelot. Scrutant alentour, il remarqua Lhassa seule au milieu de son champ. (E8?)
Il se dirigea vers l'est, se doutant bien que le Anselme, maintenant rutilant sous ses armes, allait bien beugler quelque ordre.

Dion retourne vers le billot de bois et empoigne sa hache. Il la pose sur son épaule et regarde au loin en direction de l'intrus.

(juste je sais pas où elle est Lhassa!)

*Lhassa mit la main en visiére au dessus de ses yeux afin de ne pas être génée par le soleil et tenta de voir si la créature semblait seule ou si d'autres mouvements se faisaient visibles*

[Oups^^ Lhassa est en E7 en train de préparer le second champ]

Note : Je pense qu'a ce point là, on est tous sur le pied de guerre, ou du moins prêt au cas ou, mais sans attitude hostile (Anselme le spécifie aux autres si ce n'est pas le cas) et on scrute la colline.
Que voit on ?)