Tour 2.3.9 - Printemps 867: Quand passe la Caravane

Psychologie 14 + 0 = 14
Initiative 13 + 0 = 13

[Parfait... alors personne ne réalise que Isen a volontairement manqué la cible. L'initiative revient à Marion, puis à la créature, suivi de Lhassa, Anselme et Isen].

[Aucune action "physique" pour Marion à ce tour si c'est possible: ravie que Isen manque son tie, elle va retenter de convaincre Anselme. Je dois refaire un jet?]

Marion avanca d'un pas vers Anselme. Elle rassembla son courage et tenta timidement:
<<Sire, s'il vous plait, je crois vraiment qu'il est inutile d'attaquer ce petit personnage. J'ai un mauvais pressentiment.>>

[ Je ne sais pas si ce type d'action est possible dans un tour de combat, sachant que l'initiative est déjà déclanchée, et si ça peut/doit influer sur la décision qu'Asmo a pris pour son perso.
Dans le doute, je fais le jet, sur le charisme je suppose?:
persuasion:12+1=13]

[L’avantage du jeu de rôle sur tous les autres types de jeu, c’est que tout est possible ! Il n’y a cependant pas vraiment de jet de persuasion « contraignant » entre les joueurs, le résultat exact étant laissé au RP. Au mieux, le jet donne une appréciation de la force de persuasion et de conviction de la tentative (à 13, c’est plutôt moyen^^). C’est différent dans le cas du bluff, où le mensonge peut ou non être perçu par un jet opposé de psychologie…]

La créature se mit à gesticuler, levant la main gauche, les doigts tendus, paume vers le ciel. « Dòr Iwen Eowe ! » hurla-t-elle en refermant son poing.

[Faite un jet de Réflexe (Dex), vos modificateurs de base étant : Anselme, +2 ; Lhassa, +2 ; Julien, +0 et Marion, + 0]

[Reflexe:6+0=6...Dao, rends moi mon dé!!!]

Marion est trop occupée à essayer de convaincre Anselme pour réagir correctement de toute façon.

[Après vos jets de dés ici, vous pourrez lire la suite]

Réflexe 7 + 2 = 9

réflexe: 16 + 2 = 18

Isen tenta malhabilement une pointe d’humour : « Alors messire… on repart ou on prend racine ? »

Quand tout sembla être redevenu normal il répondit à Isen sur un ton froid :
-" On repart, vous avez besoin de vous entrainer au tir Isen, et garder votre humour pour les dévergondées des auberges que vous fréquentez."
Anselme avait l'arrière gout amer de la défaite, il ne dit mot jusqu’au camp de la baronnie, marchant d'un pas rapide tirant Antares par la longe sans s'occuper si les petites jambes de Marion tenaient la cadence.
(... il ne dit mot... Sauf si l'un(e) d'entre vous l'interpelle, j'aviserai en fonction)

*Lhassa se retint de pouffer au jeu de mot d'Isen en voyant la mine déconfite du jeune noble, elle se mit en queue de file et suivit la troupe quand elle reprit la direction du campement, jetant parfois un coup d'oeil vers l'arriére.
Devant Anselme marchait droit comme un I avec un air de chat offusqué, si elle avait osé elle lui aurait tiré la langue mais ca risquait fort d'être trés mal pris... elle se retint longtemps, jusqu'à être sûre qu'il ne se retournerait pas, avant de se mettre à singer sa démarche roide*

Isen, qui en guise de réponse à Anselme avait hoché la tête en faisant la moue, portait son fardeau avec l’aide de Julien. Il peinait à se retenir de rire en voyant l’imitation de Lhassa. Craignant les répercussions que cela pourrait avoir, il se mordait la lèvre inférieure, mais ne pouvait s’empêcher de respirer bruyamment.

[Jet de psychologie pour Anselme… Vous avez encore une chance de vous en tirer indemnes ]

Psychologie (Dé 20) 18. (bande de veinards)

[Pour qu'ils s’en tirent, il fallait que tu rates ton jet… car là, tu les détectes ]

Anselme avait du mal à digérer la frustration d’avoir été réduit à l’impuissance. Il ruminait le fait d’avoir pris ce qu’il estimait être de mauvaises décisions et avait l’impression qu’il aurait pu faire mieux. Mais aurait-il pu? Son entraînement militaire, il l’avait fait sans trop de conviction. Il savait parler aux hommes, mais les connaissances stratégiques lui manquaient cruellement. Et la boutade d’Isen avait blessé son orgueil. Et quelle équipée avait-il de toute manière? Une bande de gamins et un cheval chargé de breloques et de semences! Une bien piètre armée…

Il marchait d’un pas vif pour évacuer sa colère. Rien de tel que le grand air pour apaiser les émotions. À moins… à moins qu’on en remette bien sûr. Anselme fut tiré de ses pensées par un rire étouffé. Il se retourna brusquement et constata que Lhassa marchait de manière raide et guindée, au grand plaisir de ses compagnons.

Anselme stoppa net son cheval et fit signe à la troupe de s’arrêter.
Le sang lui était monté à la tête, il était rouge comme une pivoine.
Il prit une grande inspiration pour se contenir, il aurait voulut gifler la jeune esclave, mais ce n'était pas la bonne manière de procéder, et malgré son caractère peu amène Anselme n'aimait pas recourir à la violence, sauf si cela devenait indispensable à ses yeux.
-" Lhassa viens donc voir un peu par ici ! " Dit il sur un ton sec.

*Lhassa surprise en plein exercice s'arrêta comme une automate...voyant le visage du jeune noble elle craignait le pire, aussi baissa t'elle le nez en signe de soumission pour s'avancer jusqu'aux pieds du jeune maître...*

Il prit une inspiration et serra les poings...
Puis d'une voix tendue il dit à la jeune femme :
-" Antarès semble s'être blessé quand il a été affolé par le loup et la créature.
Vu que tu me semble pleine d'entrain tu vas donc porter les sacs de semences pour le soulager, et ce jusqu’à la Baronnie, où j'aviserai sur ta conduite."
Anselme ôta le fardeau de l'animal et le déposa au pied de Lhassa.
Et avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit il ajouta:
-" Allons presse toi de ramasser ses sacs de semences ! Nous avons perdu assez de temps dans cet escapade, il va être temps de se remettre au travail, cela n'a que trop durer !
Et prends garde de ne point perdre la moindre graine, c'est l'argent de la Baronne Margot de Heideld, ta maitresse, que tu as entre les mains."

*ne pipe mot..tente de se charger des lourds sacs de semence puis de suivre péniblement la route...*

Sous le regard perçant d’Anselme, Lhassa mit les cinq premiers sacs sur son dos. Ceux-ci étaient lourds, plus qu’elle ne l’aurait pensée à première vue. Elle ajouta les cinq autres en tentant de conserver un certain équilibre dans la répartition des poids. Dès qu’elle fut prête, ils se remirent en route en silence.

Elle se sentait capable de progresser ainsi chargée, mais combien de temps tiendrait-elle? Lhassa avait bien des qualités, mais elle n’était pas particulièrement forte. Après quelques minutes de marche, Lhassa ressentait déjà une certaine douleur dans ses membres. Elle n’était pas à son aise dans ses déplacements et traînait à l’arrière de la troupe. Marion n’osait pas lui proposer son aide, de peur d’attirer le courroux, habituellement prompt, du fils d’Olok.

Au fur et à mesure de leur progression, de désagréable qu’elle était la douleur lancinante dans ses membres devint pénible.

[Fait un jet de Volonté (d20 + 2 + modificateur de sagesse)]

(18+2=20! mais à mon avis elle ira pas au bout quand même! Ceci dit elle se renforce mentalement en pensant aux crachats et autres délicatesses dont elle pourra agrémenter les mets de Messire Anselme! )

Mais Lhassa tenu bon, pensant aux crachats et autres délicatesses dont elle pourrait agrémenter les mets de Messire Anselme. Ils contournèrent le plateau nu et Anselme fit bifurquer la troupe vers le nord. Ils marchèrent environ deux heures à travers la plaine. Quand Anselme avait constaté que Lhassa allait être distancé de plus d’une vingtaine de mètres, il avait ralenti le rythme, par prudence… Margot n’aurait sans doute pas toléré de perdre l’esclave.

La sueur perlait sur le corps de Lhassa et le vent plaquait sur elle la poussière du voyage. La jeune fille était crottée, exténuée, mais elle tenait tête, moins par orgueil que par habitude. Lhassa, le souffle court et le visage rougi par l’effort, flancha à l’orée du petit boisé. Ils étaient à peine à une vingtaine de minutes de marche de la baronnie, mais elle n’en pouvait plus. Elle posa d’abord un genou au sol, puis l’autre. Son corps tremblant d’épuisement, elle déposa au sol les sacs.

Anselme tout d'abord ne se rendit compte de rien et continua à avancer...

Marion tira la manche d'Isen, l'implorant des yeux de faire quelque chose concernant Anselme, puis elle alla aider Lhassa à se relever.

*le sang battait trop fort à ses tempes, elle était allée au bout de ses forces par habitude, et au delà tenue par sa seule volonté, ce goût de sel dans la bouche, la sensation de sueur glacée sur son corps elle l'avait déja connu.
Mais le visage si rouge de Marion était étrange, le ciel rouge aussi d'ailleurs et les arbres rouges...Elle voyait tout cela avec un certain détachement alors qu'elle peinait à recouvrer son souffle,tiens Marion était devenue noire, et le ciel aussi...Lhassa sombra sans l'inconscience.*

Isen, se laissant convaincre par l'appel de Marion, interpella Anselme : "Messire... je crois que nous devrions peut-être faire halte..."