Tour 2.3.9 - Printemps 867: Quand passe la Caravane

[Fait un jet de bluff(cha) (Baratin(cha) en français je crois)) ]

je fais 17 au d20 ! +2 charisme, par contre je n'ai ni bluff ni baratin, j'ai persuasion ou performance(actrice)?

[Dans le cas présent, il est bien question de bluff, puisque Lhassa cherche à attirer l’attention sur la composante « chant » afin d’y dissimuler la composante « formule ». La persuasion s’applique davantage à une argumentation explicite (logique et ou émotive) avec un interlocuteur, tandis que la compétence de performance vise à induire une émotion plus qu’à dissimuler. Donc 17 + 2 = 19, ce qui est tout à fait respectable^^. Ce jet est opposé à un jet de psycholgie (je n’en fais qu’un pour la troupe, sur le plus fort score de psychologie : 6 +9 = 15)]

La troupe écouta le chant de Lhassa, qui lui paraissait tout à la fois étrange et merveilleux. Les compagnons de la caravane ne remarquèrent qu’à la fin du chant que les tissus semblaient plus beaux qu’auparavant. Devant un tel prodige, Aderamas se leva : « Compagnons, joignons nos cœurs à cette prière et remercions Orgar de nous accorder autant d’attention! » À son invitation, tous se réunirent autour du feu et entamèrent une prière silencieuse au Dieu. Après cette minute de silence, Aderamas se tourna vers Anselme, le visage béat : « Messire, je ne regrette pas de vous avoir attendu! Nous avons fait bonne affaire et Orgar nous confirme que cet échange fut juste. Que les dieux vous accompagnent sur la route du retour! »

[Impie ! profiter ainsi de la crédulité de pauvres marchands !!!]

La journée avançant, il devenait évident pour Anselme qu’il valait mieux rester sur place pour la nuit. Aderamas fit tendre une toile aux abords d’un chariot afin qu’ils aient un abri en cas de pluie. Ils restèrent à discuter au coin du feu un moment. Aderamas raconta en outre à Anselme qu’un bras de fer avait lieu présentement entre Astris et Prospertown, le premier Duché accusant le second de piller des ressources sur son territoire.

En effet, le Duc Théorn d’Astris insistait auprès du Grand conseil pour que son voisin, Acelor de Prospertown, explique où la baronnie de Shaus avait bien pu couper les grands chênes dorés qu’elle exportait, cette essence qui ne poussait qu’au cœur des profondeurs de la forêt aux corbeaux, soit en Astrie. Le Duc de Prospertown avait bien été convoqué par le grand conseil, mais reportait sans cesse le moment de sa présence à Saï-Singel, prétextant des affaires plus importantes à régler.

La nuit s’installant, ils se couchèrent et passèrent une nuit sans inquiétudes, les hommes d’armes de la caravane se relayant pour monter la garde. Au lever du soleil, la caravane était prête à reprendre sa route. Aderamas remercia une fois de plus Anselme d’Olok. Tout juste avant de se mettre en route, il s’enquit une fois de plus : « Alors messire, y a t’-il des marchandises que vous voudriez voir rapportées du Sud? »

La veille Anselme c'était féliciter d'avoir emmener Lhassa, bien qu'il n'en dit rien sur le moment, il fut cependant stupéfait par les exploits de cette jeune esclave, peu commune il est vrai.
Il faudrait pensait t'il, qu'une fois de retour à la baronnie, qu'ils aient une discussion ensemble sur ses prodiges.
Sur le moment il se contenta de dire à Adéramas :
-« Je ne doutais pas qu'Orgar nous sourit en ce jour. » Comme si cela avait été une évidence pour Anselme... Comme de flatter son ego.

Le soir venu ils discutèrent longuement de chose et d'autre. Les problèmes de voisinages évoquer par le marchand ne disait rien de bon à Anselme, il trouvait cela fâcheux, d'autant qu'il y avait déjà cette histoire de « loyalistes » !

Il tenta dans la soirée de jouer de sa flûte nouvellement acquise, il en joua un petit air qu'il avait apprit il y a fort longtemps, devant sa piètre dextérité à jouer de cet instrument, pensa t'il, il préféra en rester là, de retour à la Baronnie il s’aiderait du livre de musique.

Au petit matin, Antarès était chargé des marchandises récemment acquises, les rênes tenu par une main ferme.
Ses demoiselles devraient faire le chemin du retour avec leur propre moyen de locomotion, c'est à dire leurs pieds.
Puis quelques instant avant de se dire au revoir Adéramas dit :
-« Alors messire, y a t’-il des marchandises que vous voudriez voir rapportées du Sud? »
-« Sans aucun doute il serait agréable que vous nous rapportiez un coq pour nos poules, espérons que nous en aurons encore de vivantes d'ici votre retour. Et de la vigne serait un plus, nous aurions quelques fruits à manger et puis nous pourrions tenter de faire un peu de vin, la terre est bonne par ici. Tout ceci ne devrait être trop onéreux je pense? » Lui dit Anselme en lui faisant un regard plein de malice.
Puis il se tourna vers son groupe :
« Vous avez quelques choses à ajouter ? »

Les membres de la troupe ne dirent mot, Isen se contentant de hausser les épaules. C’est donc Aderamas qui rompit le silence. « Je prends note de vos demandes messire, répondit le marchand. Il devrait être possible d’amener un coq à bon prix. Quant aux vignes, s’il est possible de les faire survivre tout le chemin, nous le ferons ! » Ils se saluèrent une dernière fois et se séparèrent à l’aube.

La troupe se mit en route vers l’est tandis que la caravane s’ébranla vers le sud. Le matin était bon. Quelques timides cumulus avaient osé s’installer dans l’azur, mais aucun ne menaçait de se mettre à gronder.
Antarès était certes chargé, il portait les diverses pièces du métier à tisser et les sacs de semences, mais Isen n’était pas en reste. Aidé de Julien, il portait le cageot de bois dans lequel caquetaient sans répit les poules. Isen avait aussi mit dans son sac à dos quelques pierres couvertes de lichen ramassés dans la cave des Slimgoths. Julien s’était par ailleurs assuré, un peu naïvement puisque, au fond, il ne s’y connaissait pas beaucoup plus que les autres, que les Slimgoths allait « bien », sans trop savoir ce que cela signifiait vraiment. Anselme transportait pour sa part la lampe, estimant qu’il aurait été périlleux de la laisser parmi les pièces de bois sur le dos de son destrier.

Tenant la Dominante à main gauche, ils se dirigèrent à travers la plaine en direction du Bois des saules, qu’ils atteignirent sans encombre en un peu plus d’une heure de marche. De là, ils bifurquèrent vers le nord-ouest, en direction du plateau nu. Ils en avaient pour environ une heure de marche avant d’atteindre le plateau. Anselme prévoyaient faire une pause à cet endroit : ils seraient alors à mi-chemin.

L’équipée allait bon train et pouvait maintenant apercevoir au sommet du plateau les reflets dorés du sable exposé à Drom. Ils étaient à une quinzaine de minutes de marche du plateau lorsque Antarès s’immobilisa soudain, s’ébrouant nerveusement sur place et hennissant.

[Lancer un jet de Perception(sag)]

Lhassa: 1 au dé 20...+1 =2...

Anselme: 10 au dé + 0 = 10

16+0+3=19


(C'est MOI qui ai le bon dé^^)

Tous fixèrent leur attention sur Antarès, alors qu’Anselme tentait de le calmer, afin d’éviter qu’il ne se cambre avec tout le matériel sur son dos. Marion fut la seule à avoir le réflexe inverse, scrutant plutôt les environs afin d’identifier ce qui avait pu mettre le frison dans cet état.

Sur leur droite, à environ deux cents mètres, était assis un loup de bonne taille, à la fourrure blanche. Il ne fit aucun doute dans l’esprit de Marion que celui-ci les observait : même à cette distance, elle eut l’impression que leurs regards se croisèrent.

<<Chuuuuuu!>> Fit Marion qui sentait que l'inquiètude d'Antarès allait finir par atteindre ses compagnons.
Puis elle mis la main sur la bras d'Anselme pour attirer son attention et sans un mot, elle désigna le loup qui les observait.

Lorsque Marion lui posa la main sur le bras, Anselme tourna la tête, Antarès en profita pour tirer sur sa longe d'un mouvement brusque de la tête vers le haut, ce qui fit faire un sursaut au jeune homme et lui tira sur le bras.
Il calma la bête en lui parlant doucement, c'était presque un chant murmurer à l'oreille, et enfin il se tourna pour voir ce que Marion pouvait lui vouloir et vit le loup blanc !
« Que ...Et bien ça alors ! »
Il marqua une pause... D'abord étonné... Puis il raconta aux personnes présentes qu'il avait déjà vu ce loup blanc, ou étais-ce un autre loup blanc ? … Une fois au bord de la rivière, sur l'autre rive près de la baronnie.
Il n'ajouta rien se contentant d'admirer l'animal.

Même à cette distance, le loup semblait d’une stature imposante. À moins qu’il n’y ait une meute de loups particulièrement costauds dans les environs, c’était vraisemblablement le même qu’avait aperçu Anselme au retour de leur assaut sur le camp du Bois des gobs. Marion plissa les yeux, convaincue d’avoir vu quelque chose bouger près du loup. D’un signe de tête, elle intima à ses compagnons d’observer avec plus de diligence.

Ils ne mirent pas longtemps à repérer ce qui avait attiré l’attention de la jeune fille : une petite créature, visiblement humanoïde, venait de s’agripper à la fourrure du loup pour s’installer sur son dos. À cette taille, ce n’était ni un homme, ni un elfe… la créature semblait trop frêle aussi pour être un nain. De si loin, il était impossible d’en définir les traits. Elle les regarda elle aussi du haut de sa monture, immobile.

Anselme aperçu la frêle créature, il hésita un instant puis pousser par la curiosité il décida de s'approcher de quelques pas.
Avec le combat qu'il avait eut contre ces créatures près du gué, il n'était pas trop sur de lui, mais ce dit il, un loup blanc, symbole de la famille Olok... Les dieux ne permettrait pas que l'animal l'attaque, pensa Anselme.
Restait la petite créature, aussi petite soit elle, qui savait de quoi elle pouvait être capable, et que faisait elle en compagnie de ce loup blanc ?
Il se décida à agir.
-" Isen prend mon arc et accompagne moi pour me couvrir. (a moins qu'Isen est prit son arc, a ce moment là Anselme laisse le sien au reste du groupe)
Julien tiens les rênes d' Antarès, Lhassa aide le au besoin, et rassurez le en lui caressant l'encolure. (Antarès peut être attaché à un arbre si il y en a un tout près)
Quand à toi Marion reste près des autres.
Si ça tourne mal sauvez vous aussi vite que vous le pourrez.
IL fit un signe de tête à Isen pour confirmer que celui ci était près.
-" Bien allons y Isen, mais doucement et pour le moment tiens ton arc sans agressivité.
Ils avancèrent de quelques pas, Anselme se tenant près à dégainer son épée...

Isen déposa le lourd cageot et les poules s’excitèrent de plus belle. Cela n’avait rien de rassurant en présence d’un loup… Il tendit son arc et s’avança prudemment, l’arme baissée, en encochant une flèche. Il se positionna à deux mètres sur la gauche tout en demeurant à une foulée en retrait du fils d’Olok et attendit les ordres.

Le loup prit quelques pas de recul en direction d’une petite butte, suggérant un mouvement de retrait imminent.

[Faites un nouveau jet de Perception(Sag) et un jet de Psychologie(Sag)]

Perception(Sag) :
12 au dé 20 + 0 (sag) = 12

et...

Psychologie(Sag) :
1 au dé 20 + 0 (Sag) = 1

perception:
9+3(sag)= 12

psychologie:
11+3(sag)=14

perception:17 +1 =18

psychologie:13+1=14

Lhassa remarqua que la créature avait la peau claire. Peut-être même avait elle esquissé un sourire, mais elle ne pouvait en être certaine. Elle le croyait en tout cas…

Soudain, Anselme, alerte, dégaina vivement son épée « Tous en position! » ordonna-t-il. À ses yeux, la créature se plaçait de toute évidence en position stratégique pour les charger! Marion et Lhassa sursautèrent, ne comprenant pas la réaction d’Anselme. Le cavalier était paisible et semblait plutôt vouloir poursuivre son chemin. Peut-être leur inexpérience des affaires guerrières les empêchait-elle d’apprécier correctement la situation. Isen hésita un instant puis, suivant l’ordre qui lui avait été intimé, banda son arc.

*Voyant Anselme dégainer puis Isen bander son arc, Lhassa ouvrant de grands yeux tente de se faire entendre*

Mais...mais...il n'a pas l'air méchant du tout le petit bonhomme! Il souriait!Vous n'allez pas l'attaquer quand même?

Marion aquiesca au paroles de Lhassa auxquelles elle ajouta:

<<Sire Anselme! Pourquoi attaquer quelqu'un qui n'attaque pas? Si on passe calmement, c'est plus simple non?>>

Anselme passa outre les recommandations des demoiselles.
Ces deux sujets du sexe féminins, même sans arrière pensée machiste, étaient encore des enfants comme pour Marion, bien que Lhassa soit plus âgée elle restait une esclave, même si son statut avait quelque peu évoluée depuis qu’elle était à la Baronnie.
Il était certain que leurs avis ne pesait pas lourd à ses yeux.
Quels poids leurs paroles auraient elles put avoir ? Quand les deux autres sujets du genres masculins eux, n'étaient pas encore intervenus, ou avaient osés le faire ?

Devant Julien et surtout Isen, il ne voulait pas qu'on ait l’impression que ces jeunes filles lui dictent ses actions.
Julien était encore bien jeune, mais devant Isen, Anselme devait affirmer son autorité.

Outre ses réflexions du à son éthique, Anselme avait le souvenir du sourire carnassier du Gob's du camp maudit qui lui avait ficher une flèche dans la cuisse, et qui lui avait laisser un souvenir cuisant, autant physique que moral.
Il tenait là une vengeance, facile certes !
Le temps n'était plus à la réflexion pensa t'il, mais à l'action.

- « Tire Isen et surtout ne le manque pas ! Mais garde toi de blesser le grand loup.»

Isen décocha sa flèche en direction de la créature, mais celle-ci vola beaucoup trop haut et passa loin au-dessus.

[Jet de Psychologie à faire contre le Bluff de Isen à 16 pour se rendre compte qu'il a volontairement manqué la cible...

Lancez aussi votre initiative (1d20 + modificateur de Dex) ]

[Psycho: 10+3=13 (ou seulement 10, je sais pas si on prend en compte le modif de sagesse?)]
[initiative: 20+1=21 (héhé^^)]

Psychologie: 5

Initiative: 13+2 dex=15