Tour 4.2.3 - Été 867, début de saison : Le voisin du Sud

Lhassa rosit briévement tout en baissant le nez avant de prononcer un enthousiaste " Volontiers Messire Anselme!Ce sera avec plaisir!".
Puis elle fila en cuisine chercher un pichet de vin et dénicher sa flute auprès de son humble paillasse.

Anselme sorti avec deux verres pleins à la main, sa flûte passé a la ceinture, et se dirigea vers le chevalier, à qui il tendit un verre avant de s'asseoir auprès du feu.

Marion revint au bout d'une demi journée de cueillette. Ses chaussons étaient crottés de boue, mais son panier était bien rempli.
Elle n'avait malheureusement pas trouvé de pomme de terre sauvage, mais sur les berges de la rivière, là ou se nichaient les canards dans les recoins à l’abri du courant, elle avait ramassé des flèches d'eau dont les tubercules feraient certainement l'affaire.
Vers les bosquets, au sud de la baronnie, elle avait trouvé de l'ail sauvage.
Marion ne s'était pas aventurée seule plus loin, mais en rentrant, plutôt que relonger la rivière, elle avait traversé la prairie, et sur les flancs de la colline, elle avait trouvé des carottes sauvages. Elle essayait d'imaginer la recette dont lui avait parlé Lhassa et se dit que les carottes ne conviendraient pas, mais l'azalaise saurait sans doute quoi en faire.



(Comme bien souvent, mes infos viennent de ce blog: http://sauvagement-bon.blogspot.fr/ et de wikipedia aussi )

Lorsque Marion revint de sa toilette, elle aperçut Anselme et Lhassa en compagnie de l’étranger dont l’arrivée avait été annoncée plus tôt dans la journée. Tous les serfs de la colonie se tenaient à bonne distance du visiteur, n’ayant pas été invités à participer, mais chacun gardait un œil attentif sur ce qui se passait autour du feu de camp. Marion ne résista pas quant à elle à s’approcher. Après tout, Margot ne l’avait pas non plus interdit et Marion savait se tenir… du moins le lui semblait-il.

Demeurant un peu en retrait tout de même, elle arriva au moment où le chevalier prit le verre offert par Anselme en le remerciant. Au même moment, Lhassa s’assoyait devant le chevalier et entonna un air.

[Faites un jet de performance(flûte) !]

Lhassa avait commencé à jouer alors que les deux hommes devisaient tranquillement, s'asseyant sur le muret elle tâcha de commencer par un morceau facile et connu, timidité devant les deux Nobles ou hésitation...elle se lança:

(performance instruments à vents : jet de dé 7 +6 compétence= 13...)

L’air fut à la fois doux et discret, agissant comme une musique d’ambiance. Lhassa en fut aise puisque sa performance n’aurait pas sied à un concert pour un noble étranger. Grégoire engagea la conversation avec Anselme, discutant de chasse ou de la vie de labeur dans les villages, sujets peu controversés qui ne prêtaient guère à la polémique. Sire Grégoire les félicita même pour leur courage de venir ainsi établir une colonie. Le noble de Shaus évita en tout cas d’aborder le récent conflit qui avait enflammé la péninsule. Il était diplomate, mais semblait demeurer sincère. Il but avec modération, à l’image de son repas, respectant les limites que présentait à ses yeux la baronnie de Moïra en termes de confort et de boustifaille.

Après un moment, Anselme sortit sa flûte et se joignit à Lhassa.

[Fais ton jet de performance !]

D20 = 1

Marion se boucha les oreilles...

*Lhassa , interdite un moment , s'arrêta de jouer, puis elle tâcha péniblement de prendre le contrepoint d'Anselme pour tâcher de limiter les dégats...*

(jet de performance:16+ 6 compétence=22)

La performance fut brève… très brève. Anselme souffla trop fort dans sa flûte et les fausses notes fusèrent. Pis encore, il n’avait pas le rythme. Plus il tentait de se rattraper, et pire la performance devenait. Le jeune noble s’emmêlait dans ses doigts… Marion, instinctivement, se boucha les oreilles. Lhassa, interdite un moment, s'arrêta de jouer, puis elle tâcha péniblement de prendre le contrepoint d'Anselme pour tâcher de limiter les dégâts…

« Hummmm… il se fait tard… Je vais aller prendre un peu de repos. Que la nuit vous soit bonne et que Naïa vous accompagne », dit Sire Grégoire en se levant abruptement. Il s’inclina en guise de salut et tourna les talons, se dirigeant vers la maison. Anselme lança une dernière note de dépit alors que le Shaussois s’éloignait.

Médusé Anselme examina sa flute par tout les bouts.
Était elle cassée... Lui avait t’ont jetée un sort ?
Anselme se remémora ce que Jaffe leurs avait dit :
-" « Depuis qu’Inga et Tanaari se sont présentées ensemble à visage découvert sur Coronis, il s’est passé de troublants événements. Ce qui était auparavant paisible s’anime et se meut..."
Le jeune noble haussa les épaules en regardant Lhassa.

*Lhassa haussa également les épaules l'air désolée pour le jeune noble, puis baissant le nez elle rangea sa flûte et pris la direction de sa paillasse...*

Anselme allait se lever pour allez se coucher lui aussi, mais il n'avait pas sommeil.
Il se rassit et jeta une branche dans le feu.
Il contempla le ciel, c'était une belle nuit, calme et sereine.
Comme nous étions au début de l'été, Inga la grosse lune blanche prenait la vedette à Tanaari qui se voulait discrète.
Les lunes l’inspirait, il retenta un air de flûte:

D20 = 17 (ouf !)

Les notes jaillirent, claires et pures, la mélodie, enivrante pour ceux qui l’auraient entendu. Marion fut la seule témoin de cet exploit : on aurait cru entendre jouer Lhassa. En réponse à l’air nostalgique joué par Anselme, Marion dut même réprimer une larme. Elle soupira en se remémorant les événements des derniers mois, à quel point leur seigneur était tout à la fois le jour et la nuit, autant capable du meilleur que du pire. Quel plan saugrenu Ménoren avait-elle donc tissé pour le jeune homme?

Les jours suivants furent à l’image des promesses de Lhassa : le chevalier de Shaus ne manqua de rien et chaque plat qui lui était servi montrait les richesses des terres de Moïra et le savoir-faire de ses gens. Les saveurs du pays étaient exquises grâce à toutes les ressources que Marion avait mises entre les mains de Lhassa pour la préparation des repas. Anselme et Margot de leur côté furent affables et politiques, conversant comme il convient avec l’étranger et le conduisant aux quatre coins de la baronnie. C’est Anselme qui se chargea de guider leurs pas, lui qui avait exploré cette région presqu’autant que Barbenfeu. En somme, cette visite diplomatique fut relativement agréable.

Ils en arrivèrent au troisième jour, celui que Margot avait désigné pour rendre sa décision. Elle convoqua Grégoire de Shaus dans la salle commune juste après le déjeuner. Là, ils discutèrent de longues heures en compagnie d’Anselme. Marion, Lhassa et Agnès furent réquisitionnés afin d’assurer un service constant. Le ton ne monta pas, mais la tension était palpable. Les enjeux étaient très réels et plus les discussions avançaient, plus Anselme et Margot réalisaient ce qu’impliquait le jeu politique dans cette histoire.

Certains principes avaient été acquis. Sire Grégoire acceptait que des vivres soient envoyés avec les serfs. La rente annuelle fut bien sûr un point chaud des discussions. Le chevalier finit par céder sur ce point, mais obtint que celle-ci soit payée en minerai. Margot concéda aussi que Moïra devait contribuer à la livraison. Il restait à déterminer les modalités de chacune de ces concessions. Grégoire fut le premier à parler : pour ce qui est de la nourriture, nous sommes prêts à fournir des sacs de farine, des noix et des fruits séchés. Nous en fournirons un plein chariot. Cela représente environ un mois, ce qui m’apparaît déjà fort raisonnable. Je vous assure que ces serfs sont en bonne santé et seront à même de subvenir à leurs besoins. Je dirais même qu’elles donneront sans doute un bon coup de main pour augmenter vos rendements actuels.

Pour ce qui est de la rente annuelle, je propose 2 mines annuellement, sous réserve qu’il y ait eu production [cela équivaut à 256 pièces d’argent]. Vous serez toutefois responsable de venir chercher ce dû ».
Se posant en arbitre, Margot demanda à Anselme ce qu’il proposait.

Anselme remercia la baronne de lui laisser la parole:
-" Je trouve que le marché n'est pas équitable, et vu le passé la guerre contre l’Alliance des Ducs, j'attendais un effort de bonne volonté.
Pour ce qui est de la rente et le minerai.
Je demande qu'il nous fournisse un chariot pour la livraison du minerai, qui restera à demeure à la baronnie et servira pour chaque transaction entre nos deux Duchés, et puisque nous devrons allez chercher le minerai nous même, une fois le chargement de minerai fait il nous sera fournit une escorte d'au moins 3 hommes et ce jusqu’à la limite de nos territoires communs.
Si la production vous fait défaut,qu'il nous verse une rente de 150 pièces d'argent.
Après tout nous ne sommes pas responsable de l'exploitation.

Pour ce qui concerne les serfs, il me semble qu'un mois de vivres est un peu court, je tablais sur 3 mois, mais si nous en avons deux mois de vivres l'on pourra s'en contenter.
Quinze bouches à nourrir n'est pas rien, et nul ne sait encore ce que Menoren nous réserve pour cet hiver ?

Il nous mettra tout cela par écrit bien entendu, en 5 exemplaires serait bien, un exemplaire pour sire Grégoire, un pour votre baronnie Baronne et un exemplaire pour nos Duchés respectif, Duché de Ronce et du Govan et Duché de Prospertown afin qu'il n'y ai pas d’ambiguïté dans le futur, en cas de réclamation.
Cela vous convient il ? Ou préférez vous en discuter plus longuement Dame Margot de Heideld ? "

(J'aurai bien fait un jet de Diplomatie ou de Persuasion, voir d'Intimidation, vu qu'à la création d'Anselme j'avais mis des points dans ces compétences pour cela. A notre (bon) Maitre Du Jeu d'en décider (ça sent le fayotage...)

[vas-y pour un jet de diplomatie!]

D20 = 4 + Diplomatie 6 = 10

Sire Grégoire fronça les sourcils. Anselme semblait avoir touché un point sensible, mais le chevalier retint la colère qui s’était mise à gronder en lui. « Si le souvenir de cette guerre est bien vif en votre mémoire messire, il l’est tout autant dans mon corps. Je n’ai, pour ma part, pas eu besoin qu’on me la raconte… »

Le Shaussois se détendit et se força à reprendre sur un ton plus contenu. « Je suis prêt à promettre un minimum de 100 pièces d’argent si la production venait à manquer. Nous pouvons concéder une livraison à mi-chemin, mais vous devrez avoir votre propre chariot. Quant à une escorte, vous êtes souverain et devriez être en mesure d’assurer la sécurité sur votre territoire. Si tel n’est pas le cas, je le tairais à votre place, ou mieux, j’escorterais moi-même la cargaison… quitte à mourir, ce serait au moins de manière honorable.

Je reste à un mois pour ce qui est des réserves qui seront jointes aux serfs. Si vous craignez l’hiver, nous pouvons vous livrer ces ressources à la fin d’Hudor afin que vous les ayez à disposition pendant Aera.
Enfin, j’ai apporté le parchemin pour sceller cet accord. Si vous en voulez plus d’une copie, il faudra en fournir les feuilles supplémentaires. Je n’en ai personnellement pas besoin de copie puisque j’estime votre parole : celle pour le baron de Shaus me suffira.

Cette offre est ma dernière. Si elle ne vous plaît guère, je porterai la nouvelle chez moi. Je partirai demain en matinée. ». Sur quoi, il salua la Dame d’un signe de tête et prit congé.
Margot attendit qu’il ait quitté la maisonnette puis s’adressa à Anselme : « je crois que vous avez froissé notre hôte messire. Bien que vos méthodes aient pu être cavalières, je crois qu’elles nous ont tout de même fait profiter de quelques gains supplémentaires… Je serais prête à accepter cette offre dans ces conditions. Qu’en dites-vous ? »

-" Soit Dame Margot, acceptez l'offre comme bon vous plaira,
A demander plus encore risquerait de pousser le chevalier à bout et nous nous retrouverions le bec dans l'eau.
L'offre qu'il nous fait n'est point négligeable.
Cependant, vous pourriez peut être lui dire que vous acceptez ces conditions et émettre en guise de conclusion de l’accord une dernière volonté, histoire que vous ayez le dernier mot dans cette affaire afin d'affirmer votre autorité.
Pardonnez mon audace, mais vous êtes une femme, si c'est vous qui concluez le point final de l'accord vous aurez une avance sur le chevalier.
A vous de voir si vous acceptez l'accord ainsi ou si vous en profitez pour assoir votre autorité dans cette affaire ?
Mais faites le avec ruse et le tact qui vous sied, il me semble que je l'ai courroucée quelques peu. "

A l'évocation du courroux, le jeune noble ne put retenir un sourire narquois.

Le soir du festin était venu et Lhassa le prépara de son mieux, le poisson avait mariné longtemps avec l'aneth et serait prêt pour accompagner la salade et les herbes apportées par Marion, elle accomoda les fléches d'eau en terrine avec le coeur et le foie d'un mouton et les mit à refroidir afin que la graisse se fige dans les petits bols.
Quand au mouton lui même elle le farcit de céréales et de carottes, l'agrémentant de l'ail sauvage, arrosant au fur et à mesure de la cuisson la viande de la graisse qui en dégouttait pour qu'elle ne séche point.
Enfin elle mit le vin à respirer afin qu'il développe son arôme avant que d'être servi.
Elle était préte pour le service et envisageait un petit spectacle de mime et de flûte pour agrémenter la fin du repas,repensant au jeune noble qui semblait un peu faché elle espérait pouvoir l'apaiser un peu par ce bon repas.
En plus il semblait encore plus séduisant une fois en colére...

(jets à tout hasard: cuisine 1d20+7=14+7 soit 21/ flute 1d20+6=12+6soit 18/performance actrice (danse?mime?)1d20+3=18+3 soit 21/ si elle peut elle mélera à tout ça un peu de "fascination" à l'égard du bel étranger...)

La soirée préparée par Lhassa fut exquise. Margot avait fait dressée la table dans la maison. S’y était assis le chevalier Grégoire, la baronne et le fils du Govan. Les autres avaient été invité à partagé le repas en leur compagnie et des bancs que Jean avait construit à temps perdu avaient été installés le long des murs pour que chacun puisse s’asseoir. La boustifaille était, de surcroît, succulente. Et que dire de l’animation de Lhassa… sinon que bien que le chevalier ne l’ait pas exprimé lors de ses remerciements, les charmes de Lhassa n’avait pas manqué de produire chez lui un effet certain.

La soirée fut douce à Moïra, les cœurs étaient légers, plus qu’il ne l’avait été depuis un bon moment. Bien que leurs souvenirs perdurent, les noms de Dion et de Julien n’avaient plus été évoqués. La baronne était sur le point de conclure un accord qui allait, normalement, permettre à la baronnie de se développer plus rapidement que prévu. Peut-être les colons allaient-ils même passer l’hiver sous un toit… La tente était encore convenable, mais nécessitait de plus en plus d’entretien. Et avec toute cette pluie, les fuites n’avaient pas manqués de rompre à quelques reprises le sommeil de ceux qui n’avaient pas la chance de vivre dans la maisonnette.

La soirée passa et tous y trouvèrent leur compte. Le lendemain matin, Margot et Grégoire se rencontrèrent seuls afin d’établir le document qui scellerait l’accord. Ils finalisèrent celui-ci un peu avant midi. Les hommes de Shaus avaient préparé la monture du chevalier, qui avait déjà annoncé qu’il partirait avant le repas. Lhassa n’avait pourtant pas manqué de préparer pour l’étranger un petit en-cas, qu’elle avait glissé dans un panier. Le chevalier rejoignit son escorte, affichant un sourire satisfait. Dame Margot l’accompagna jusqu’au campement. Au moment d’embarquer sur sa monture, il confirma à Margot : « Les serfs seront ici dans une dizaine de jours ! »

[quelqu’un veut faire quelque chose de plus avant le départ du chevalier ?]

[HRP ] C'est bon pour moi, Anselme va être bien content de retrouver sa couche ! [/HRP]

(pareil, c'est bon pour moi.)

(pareil pour Lhassa:) )

Après le départ du chevalier Grégoire, la vie normale reprit son cours à la baronnie. Presque normale de fait, puisque Lhassa peinait à chasser le souvenir de l’étranger, elle qui en était une en cette région du monde.
Il fallait prévoir l’arrivée des serfs promis et Margot estima que le mieux était d’installer leurs tentes près du mur de Dion. Le long de la falaise serait alors dégagé pour y prévoir les futures constructions. Les jours filèrent ainsi et les labeurs reprirent.

La mi-saison de Puros approchait et la température se faisait plus clémente. Les longues journées de pluie avaient cédé la place au ciel radieux estival. Les herbes voletaient sous les vents vifs et chauds. Vers la fin du 23e jour de Gaïa, environ deux heures avant que Drom ne s’estompe derrière l’horizon, trois chariots lourdement chargés se présentèrent à la Baronnie. Il y avait là tout ce que les nouveaux colons avaient pu rapporter de chez eux. Ils étaient au nombre de quinze, comme l’avait dit le chevalier Grégoire, répartis en trois familles. Oläf, le père de la famille Erhoff était maçon et sa femme, Belgueuse, était fermière. Ils avaient trois enfants. La famille Hoffmann comptait aussi cinq membres. Ernst était vieillissant, mais sa stature laissait présager une force certaine. Son fils, Saul, était quant à lui dans la force de l’âge. Tous deux étaient charpentiers. Gelwine, la femme de Saul, s’adonnait à la menuiserie depuis que ses deux enfants étaient en âge de travailler. Depuis qu’ils étaient en exil, elle avait retrouvé une partie de ses instincts maternels, prêtant main-forte à Belgeuse et Oliane pour s’occuper des enfants. Cette dernière en avait bien besoin d’ailleurs : l’époux d’Oliane avait été tué lors de la fuite de Walle et la menue fermière s’était retrouvée veuve avec ses quatre enfants.

Ses familles étaient pauvres, ayant laissé bien des choses derrière eux, mais en santé. Il semblait animé d’un profond désir de retrouver une vie paisible. La situation de la baronnie ne sembla pas les effrayer, bien au contraire. Ils semblaient heureux d’être enfin à destination. Le premier contact fut bon, mais difficile : ces familles parlaient le Nordais de l’est. Heureusement, Oläf connaissait aussi le Nordais de L’ouest et pouvait traduire pour le groupe. De leur côté, Lhassa et Marion auraient à se refaire l’oreille à cette langue, mais elles en connaissaient au moins le vocabulaire de base.

[Les membres suivants se joignent donc à la colonie :

Famille Erhoff
Oläf (Père, maçon)
Belgueuse (Mère)
Lydie (fille, 8 ans)
Ulf (fils, 10 ans)
Narth (fils, 12 ans)

Famille Hoffmann
Ernst (Grand-père, charpentier)
Saul (Père, charpentier)
Gelwine (mère)
Ingrid (fille, 13 ans)
Danius (fils, 12 ans)

Famille Ferron
Oliane (mère, fermière)
Suzette (fille, 8 ans)
Eliane (fille, 6 ans)
Perséphone (fille, 5 ans)
Misty (fille, 4 ans)

En frais de ressources, le groupe apporte à la colonie 5 bouffes et 5 grains (blé)
Il a été convenu que 45 bouffes vous seraient livrées à la fin de Hudor.

Cela aura des incidences sur la consommation, mais aussi sur la production.
Dans le cas de ces colons, on considèrera qu’ils feront toujours la même chose et apporteront une part de production stable. La voici :

Production :
Enfants de 5 ans ou moins (2) : aucune production
Enfants de 6 à 10 ans (4) : cueillette 4 x
Ingrid, Danius et Narth : 9 actions de récoltes à répartir entre argile, bois, pierre roseaux et pêche.
Oliane, Belgeuse : 4 actions de champs, 2 actions surveillance des enfants.
Gelwine : 2 actions d’artisanat (menuiserie), 1 action surveillance des enfants.
Olaf, Ernst et Saul : 9 actions constructions (soit une valeur de 12 semaines de construction par tour)

Ceci étant dit, voulez-vous faire quelque chose de spécial d’ici la fin de la saison ?]