Tour 3.3.3.1 - Printemps 867 : la charge des culottenherbes

Les troupes semblaient tenir bon. [L’inspiration vaillante de Lhassa se termine au prochain round, celle d’Anselme prendra la place, si bien que vous bénéficiez toujours du +1]. Jean, quant à lui, tentait toujours de les rejoindre.
[Il se rend en E9 1-2. C’est à Julien]

La douleur fut fulgurante, et Julien, tel un animal prit au piège, redoubla de fureur. Il degagea enfin son arme et attaque la vile creature qui l'avait cruellement blessé.

Il retira enfin son javelot de sa victime en la repoussant violemment avec son pied.

[Tu peux éditer ou pourduivre]

Julien enfonça la pointe en travers de la gorge de la créature, faisant se rompre la nuque en un claquement sec. Le gobelin s’affaissa comme une chiffe molle qu’on laisse choir.

[C’est à Dion]

Genoux a terre, épaule lui faisant souffrir le martyr, Dion serrent les dents a les lui en faire crisser pour ne pas hurler sa douleur. De son bras encore valide il balaye l'air devant lui pour tenir a distance les gobs pressés de l'achever. Il tente maladroitement de reculer.

Appâtés par le sang chaud de leur victime, les deux gobelins se ruèrent, gueules ouvertes et chuintant, sur Dion qui tentait de fuir. Julien, en un acte réflexe, intercepta le plus près de lui alors qu’il se jetait tête baissée sur l’homme. D’un mouvement vif et puissant, Julien lui fracassa la colonne avec le côté de son javelot. Le gobelin fut projeté avec tant de force sur son compère que ce dernier, ainsi bousculé, ne parvint pas à atteindre le Govanien.

Julien avait la fougue de la jeunesse, mais pas l’expérience du combat : son action courageuse l’avait placé dans l’embarras, alors qu’il avait prêté le flanc au gobelin qui l’assaillait. Ce dernier en profita. Même s’il ne parvint pas à y enfoncer sa lance, il entailla profondément la cuisse de Julien [pour 3 points de dommage] qui vacilla. Celui qui venait de se réveiller se rua sur lui et le mordit à l’épaule droite [pour 1 point de dommage], mais ne resta pas accroché au jeune guerrier.

Méliore enfin se débattait avec hargne et parvenait à dévier les coups les plus mortels. Il ne s’en sortit pas entièrement indemne cependant et le sang des blessures superficielles [2 et 1 point de dommage] coulait sur sa tunique.

[C’est à Lhassa]

*Lhassa arrivée au contact désormais tente de mettre un bon coup de béche sur la téte du gobelin qui reste à menacer Dion, celui qui a été déséquilibré par Julien*

Lhassa leva l’outil au-dessus de sa tête et s’élança. Elle frappa violemment le sol : la créature était vive et avait évité le coup sans peine. Le gobelin défia Lhassa du regard, le visage affublé d’un large rictus dévoilant ses dents acérées. Cette bravade faillit lui coûter la vie, mais il évita au dernier instant le coup d’épée d’Isen qui venait d’arriver sur les lieux. Méliore, de son côté, répliqua à ses assaillants, assénant un coup de bâton à l’un de ses deux pots de colle. Sa cible fut ébranlée, mais continua néanmoins de se battre.

[C’est à Anselme]

Anselme se déplaça (en E10 2-4, il avance d'une case à droite donc),
Il mit genou en terre, visa et tira sur le Gob's qui portait un couvre-chef fait de feuilles dressées qui s’ouvrait légèrement vers le haut, comme un entonnoir.

La flèche fendit l’air après que la corde de l’arc eut sifflé comme une hirondelle. Anselme jubila, contemplant la trajectoire parfaite de la flèche comme si celle-ci franchissait la distance au ralenti. Avec un sourire satisfait, il la regarda se ficher profondément dans la tempe du monstre, qui s’écroula sans un son. Dion pouvait maintenant se replier sans danger. Lucindiel l’attendait un peu en retrait, prête à intervenir tandis que Jean la rejoignait enfin avec le fatras de Dion.

[C’est au tour de Julien puis de Dion]

Il fallait qu'il se debarrasse de ces deux petits morpions, sa vie était en danger ! La douleur était fulgurante et Julien pria pour que ses membres obeissent à sa volonté. Il eut peur à cet instant, redoublant d'efforts et criant "à moi !"

Dion reculait, espérant atteindre Lucindiel. Constatant l’arrivée des renforts et la diminution de leurs effectifs, un gobelin hurla : « FOPASFERCHIÉ! ». Les créatures paniquèrent alors et choisirent de tourner les talons. Elles se ruèrent vers le bois au sud [en direction de G13 quoi] pour se mettre à l’abri.

[Ceux qui sont au « contact » (Julien, Lhassa, Méliore et Isen, mais pas Dion qui s’est retiré) peuvent porter immédiatement une attaque. Anselme pourra alors tirer sa flèche. Vous choisirez ensuite de laisser filer ou de poursuivre.]

*Lhassa en profite pour mettre un bon coup de béche de haut en bas sur la créature la plus proche*

D20: 14
D4: 4!

Le salut et la victoire etaient soudain à portée. Julien, d'un geste qu'il voulut parfait, frappa.

Lhassa en profita pour mettre un bon coup de bêche, de haut en bas, sur la créature la plus proche. Elle fit mouche cette fois et fendit le crâne du gobelin qui venait de lui présenter son dos. Le salut et la victoire étaient soudain à portée. Julien, d'un geste qu'il voulut parfait, frappa. Il transperça de part en part la cage thoracique de sa victime, l’épinglant comme une blatte dans une collection d’insecte. Isen chargea le gobelin près de Méliore et lui trancha la tête d’un geste vif. Cela surprit Méliore assez longtemps pour qu’il ne puisse pas lui-même mettre fin aux jours du gobelin qu’il avait préalablement frappé. Celui-ci était seul désormais et courait comme un damné à travers champ. Ses trois compagnons restant roupillaient toujours…

[C’est à Anselme]

Anselme cria à ses compagnons aux autres : (ben vi pas ses compagnons, il a assez sermonner Lucindel avec ça ! )
-" Éliminer ceux qui sont en train de dormir ! "
Puis il dirigea vers le dernier Gob' en fuite, posa de nouveau le genou en terre, visa et tira !
( Idem que le tour précédent en fait, sauf que le déplacement s’effectue dans la direction du Gob... Tout dépend où se trouve le Gob vu qu’Anselme arrivait par derrière? En tout cas il s'arrange pour être encore à porter de tir au prochain tour si il le manque.)

*Lhassa reste un instant la béche levée, regardant les créatures endormies puis ses compagnons*

Euh...on devrait pas les interroger plutôt?

La flèche atteignit la créature au flanc et s’enfonça dans le poumon. Agonisant, le gobelin fit quelques pas avant de choir.

Derrière, Lucindiel atteignait enfin Dion. Elle lui ordonna de s’étendre au sol et demanda à Jean de supporter Julien. Ces deux-là avaient encaissé plus que leur dû et avaient grandement besoin de soin… Il fallait les ramener au camp pour pouvoir laver les plaies, mais pour le moment, le plus important était de faire cesser ces hémorragies.

Lhassa demeura un instant la bêche levée, regardant les créatures endormies puis ses compagnons. « Euh...on devrait pas les interroger plutôt? », demanda-t-elle. Isen déposa son bouclier et s’approcha des gobelins l’épée à la main. À la question de Lhassa, il releva la tête et la toisa : « Pourquoi ? Tu parles leur langue? »

*Lhassa regarda le grand guerrier puis impressionnée baissa les yeux*
Euh..Non mais ils comprennent peut être l'une des nôtres...et...s'ils ont un camp il y en a peut être d'autres, ce serait bien de savoir où il se trouve non?

Julien avait tenté de faire un pas en avant apres son dernier exploit pour obeir à l'injonction d'Anselme, mais l'horizon s'était mis à basculer. Sans le bras secourable de Jean, il se serait étalé de tout son long. Hébété, il regarda son sauveur et eut une énorme envie de pleurer.

Anselme courut récupérer sa flèche et fouilla le Gob' qu'il venait d’occire. (fais le jet de fouille si besoin Eleuth' )
Puis il revint au pas de course vers le groupe près des Gob's endormis.

Dion derrière son masque de souffrance dit "Faut savoir ou se trouve leur camp pour les exterminer! après on les crève!"

Anselme courut récupérer sa flèche et fouilla le Gob' qu'il venait d’occire.
Ces vermines n’avaient rien traîné d’autre que leurs petites lances et leurs pagnes. Ces premières étaient trop petites pour être utilisée efficacement par des hommes. Au mieux pourraient-elles servir de harpon pour pêcher. Quant aux pagnes, le jeune noble n’envisagea pas une seconde de les récupérer. Anselme revint au pas de course vers le groupe près des Gob's endormi. Isen, avec une moue réflexive demeura là, sceptique : dans le doute, il préférait attendre que le noble ne confirme son ordre avant de commettre l’irréparable, même si ce n’était pas l’envie qui manquait.

Anselme dégaina son épée près à occire le premier Gob's qui ferait mine de se réveiller, même le fait de parler en dormant risquait à un des audacieux Gob's d'être envoyé dans l'au-delà.
Il dévisagea Dion.
-" C'est toi qui parle de les exterminer ? Alors que tu as mis le groupe en danger en n'écoutant pas quand nous t'avons dis de reculer ! Tes blessures tu les as bien cherchées."
Il regarda le reste du groupe,
- " Vous avez combattus vaillamment, la baronne Margot de Heideld sera fier de vous lorsque je lui conterai votre combat à son retour."
Il marqua une courte pose et reprit :
-" J'ai cru entendre que certains, certaines, veulent interroger un prisonnier ?
D'accord, choisissez celui que vous désirez interroger et tuer les autres. Mais sachez qu'après l'interrogatoire l'un de vous devra le tuer de sang froid.
Il est hors de question de garder un prisonnier, cependant je doute qu'il vous apprenne quoi que ce soit, ils parle un dialecte de sauvage.
Mais décidez vous avant qu'ils ne s éveillent tous."
Sur cet entre-fait Anselme récupéra les flèches qu'il avait tiré et se dirigea vers le Gob's au chapeau d' herbes qui semblait être un chef, du moins de ce groupe de Gob's, pour le fouiller.
Il dit avant de commencé sa fouille :
-" Fouillés ceux que vous avez tués. "

Dion répondit à Anselme :
"Tu peux parler à arriver après la bataille tranquillement! Qu'as tu fait cette fois encore? Rien je reste loin derrière et j'arrive après ...
Facile de donner des leçons quand on planqué derrière un muret haut comme trois pommes. Tu pensais que cela les arrêterait? Reviens à la réalité! Le muret aurait été franchit sans problème et même plus simplement contourné. Et qu'aurais tu fait avec les Gob's dans le campement? On recule jusqu’où après? Ou peut être préfères tu que le combat soit porté dans nos habitations?

Alors pour la baronne n'oublie pas de dire que tu es resté loin derrière, en bon stratège que tu es. Précise ensuite que tu as congratulé tes troupes qui furent vaillante parce que tu les as bien entrainées, dirigées et conseillées. Ne lui dit surtout pas que tu préférais voir les Gobs proche de notre campement car je ne pense pas qu'elle goute la plaisanterie.

Et encore une fois tu ne prends pas de décision quand a savoir si nous devons ou pas tenter de savoir ou se trouve leur campement! "


Dion se lève péniblement et s'approche des Gobs restant. Il s'agenouille au milieu d'eux et plante sa lame courte dans chacun d'eux à l'emplacement supposé du cœur.

"Voila comme cela pas de sang sur tes mains pures ni de mauvais traitements sur un prisonnier. De toute façon nous n'aurions jamais rien obtenu de l'un d'eux n'est ce pas?"
Dion regarde Anselme avec haine et s'allonge a nouveau.