Tour 3.3.3.1 - Printemps 867 : la charge des culottenherbes

Dion regarde au loin dans l'attente de la nuit qui ne devrait plus tarder. Il repense à cette journée et ne décolère pas après Anselme. Lui qui se crois aussi important alors qu'il n'est qu'une paire de bras dans la construction de cette hypothétique colonie.
Qui croit donc t-il représenter!

Dion regarde Julien qui est resté avec lui et lui dit :
"Rentre te mettre au chaud. Bientôt le jour se fera vieux et la lumière de la lune deviendra ma compagne. Il n'est pas juste que tu reste ici même si j'apprécie ta compagnie alors que tous les autres rampent devant le chefaillon."

Tentant de parler la langue de Lhassa, il annone quelques mots :
"Merci a toi pour ton soutien. Garde tes soins pour les autres car il se peut que je sois bientôt au delà de toute aide"

Espérant ainsi remercier celle qui l'a aidé a ce nourrir ainsi que la guérisseuse.

*Lhassa semble génée gardant la tête baissée , puis chuchote à Dion sans oser le regarder en face*

Ne...ne perds pas patience...
Si..si les choses ne s'arrangent pas, si...si la dame ne revient pas. Je...j'essaierais de te faire évader

*puis un peu apeurée par ce qu'elle a osé dire elle file vite en cuisine...*

"Quand ils seront tous couchés, je defais tes liens, on va dormir près du camp, et on revient avant le petit jour, personne ne verra rien. S'il s'en aperçoit, il fera mine de rien. Il est pô capable de finir le poulailler, il a besoin de nous, comme on a besoin de nous tous les uns les autres. Moi je vais mieux, je ferais le guet si tu veux."

Julien regarda Dion avec un regard de chien battu qui disait "dis oui, dis oui", le tout surmontant son habituelle chandelle qu'il torcha du revers de la manche à la fin de son laborieux discours. Il crut bon d'ajouter :

"Tu parles comme si t'allais mourir, et ben ça c'est des conneries. Fais moi montrer que t'as pas comme l'autre une grande gueule à manger de la merde."

Désapointé par le silence de Dion, Julien prit son canif et trancha les liens :
"Et puis apres tout, qu'est ce que ça peut me foutre."

Puis il prit la direction du camp. La, il rassembla quelques affaires, et muni de son baluchon, s'enfonça dans la nuit.

Dion se libère et frotte ses poignets de ses mains libres. Il regarde Julien retourner au camp et prendre ses affaires.

En faisant le moins de bruit possible Dion retourne au camp en boitant. Il rassemble ses affaires dans un grand sac et récupère les armes qu'il peut trouver. Au passage, il libère le cheval et tranche la sangle ventrale de la selle.

Il se dirige dans la direction qu'a pris Julien cherchant à le rejoindre. *tout bas* "Attends moi"

"Mais heu ! Chut !"

Au matin, Lhassa s'éveilla, constatant que les affaires de Julien et de Dion étaient disparues. Elle regarda autour d'elle, décontenancée. "Ils sont partis cette nuit" lui dit Lucindiel, qui avait veillé sur le feu sacré toute la nuit...

Anselme sortit de la maison. Le matin était frais. Dans le pré, sa monture paissait librement. Au tronc de l'arbre était encore attachée la corde qui avait été coupée.

Pour Dion et Julien, c'est ici

Pour les autres, c'est là