Les Duchés de Coronis


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Olok

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Message  Eleuther Mer 7 Sep - 18:04

Olok Olok.th

Baron : Galad d’Olok
Baronne : Maeva d’Anway
Habitants : 750

La baronnie d’Olok, sujette du duché du Govan, est au cœur de la forêt d’Artmouth et le Loup Blanc est l'emblème de la famille d'Olok.

Voici ses origines, du moins selon les récits du vieil Asmoria

Durant la guerre navale de 242 à 254, la nécessité d’une production forestière plus importante se fit pressante pour la défense des côtes du Duché. La ressource était là, au sud, dans la forêt vierge d’Artmouth. Mais la forêt était loin de la capitale et les efforts de colonisation avaient été investis sur la côte ouest, d’Anway à Westem et à l’est, dans les mines de Galaric.

Sielendberg organisa une joute, ouverte à tous et promis un titre, une femme et des terres à celui qui l’emporterait sur ses pairs. Ce fut Wilfried Lahache, fils d’Olok Lahache qui l’emporta. Il reçu pour épouse Albertine de Courengeois fille d'un chevalier au haut fait d'arme de Galaric et pour terres, les cinquante kilomètres qui s’étendrait autour de la ville qu’il fonderait en la forêt d’Artmouth.

Ils firent le voyage avec son épouse et ses gens, jusqu’à une grande clairière au cœur de la forêt d’Artmouth. Là.ils établirent les bases de la Baronnie sous le nom du père de Wilfried, Olok, et Wilfried prit celui-ci pour patronyme devenant alors Wilfried 1er d’Olok.
Dès leurs arrivés, et après avoir établi un camp de base, ils se mirent au travail pour construire rapidement une première demeure de bois pour y loger la future maman, Albertine, qui attendait un heureux événement dans les prochains jours. Ce serait leur premier enfant d’une longue lignée.

Un jour que Wilfried d'Olok et ses gens étaient affairés à l'ouvrage, Albertine eut une envie soudaine d’airelles, de fraises des bois et de mûres sauvages qu’elle avaient aperçu lors de leur arrivée. Ne voulant pas déranger l’avancé de la construction, elle décida de ne rien dire et de partir en quête de ses fruits tant désirés, pensant retrouver aisément ceux-ci. Elle s'enfonça donc dans la forêt proche, en direction des bosquets repérés.

Au bout de quelques mètres sous les arbres, elle trouva quelques mûres. Alors qu'elle se régalait de ces quelques fruits, elle eut quelques contractions. Elle n’en fut pourtant pas alertés : elle en avait déjà depuis quelques temps et les femmes lui avait dit qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter tant que les eaux ne s’étaient point présentées. Elle ne s'en préoccupa donc pas outre mesure, et les contractions passèrent aussi vite qu'elles étaient venues.

Ces quelques mûres ne la contentèrent point, elle avait encore grande envie de fruits des bois, alors elle s'enfonça un peu plus loin afin de rassasier son envie. Derrière elle, dans la clairière on entendait le martèlement des hommes à l'ouvrage. Elle marcha au hasard dans la forêt et tomba sur des touffes de fraises des bois, elle en mangea autant qu'elle voulut tant nombreux étaient les fruits. Au bout d'un moment, enfin rassasiée elle décida de prendre le chemin du retour vers la baronnie.

Elle fit quelques pas vers ce qui lui semblait être la bonne direction et tendit l'oreille vers la clairière où les hommes s’affairaient il y avait encore quelques instant... Rien ? Seul lui parvenait le bruit du vent dans les branches des arbres et le chant des oiseaux. Rien ! Rien d'autres que les sons de la nature sauvage à laquelle elle était peu accoutumée.

Elle décida de retourner sur ses pas pour retrouver des traces de son passage. Au bout d'une heure passée à tourner en rond, elle dût se rendre à l'évidence, elle s'était perdue !
Perdue dans une forêt dont elle ne connaissait même pas l'existence avant son arrivée avec son époux dans la clairière il y avait quelques jours.

Elle fut prise de panique et sa respiration s'intensifia, elle courut au hasard sur une courte distance, affolée. Le souffle court, elle fut pressée de s’arrêter. Elle s'assit au pied d'un arbre, la main sur son ventre rond, se disant qu'on devait déjà être partit à sa recherche, et que bientôt ils la retrouveraient et que tout cela ne serait qu'un mauvais souvenir vite oublié. Elle se mit à pleurer... Finalement, lasse de fatigue, elle fini par s'endormir.

Quand elle se réveilla il faisait nuit et la lune jouait à cache cache derrière les nuages.
C'est le froid qui l'avait réveillée, bien que l'on était en été les nuits étaient fraîches en forêt. Dans le creux de son bras, entourer d'un châle, un enfant dormait, un garçon. Son ventre était vide, il était né pendant la nuit.

Elle n’eut pas le temps de se remettre de cette surprise. Elle entendit des bruits dans les fourrées, tout d'abord sur sa droite, puis sur sa gauche, dans cette nuit d'encre elle ne distinguait pas à plus de quelques pas. Elle demeurait immobile et transie, paniquée par cette nature qu’elle ne connaissait pas. Le vent se leva poussant les nuages et laissant la lune éclairer la scène.

Lorsque la lune révéla ce qui se tapissait dans les fourrés, Albertine ne put retenir un cri d’effroi : cinq loups se tenaient à quelques mètres d'elle. Ils avaient l'air menaçants et poussaient des grognements, même s’ils restaient à distance, méfiants.
Sentant sa fin proche, elle n'eut d'autre recours que de prier Tintagel pour qu'il protège son enfant et remit son destin entre les mains de Menoren. Psalmodiant ses prières à voix basse pour ne pas réveiller l'enfant, de crainte que les pleurs de son fils n'attisent la faim des loups.

Elle vit une forme blanche se glissant entre les loups. Était-ce un spectre, l’anonce de sa mort prochaine ou une chose encore plus horrible qui s'avançait là ? Rien de ces cauchemars : c'était un loup, tout blanc et bien plus grand, plus gros, que le reste de la meute. Elle pensa vraiment vivre ses derniers instants, que son heure était arrivée et qu'elle avait devant elle un messager de Séors. Il la prendrait elle et son enfant et les emporteraient au royaume des morts.

Le loup blanc s'approcha d'elle, très près, et la renifla. Il sentit dans le creux de son bras le nouveau né. Il recula de quelques pas et hurla à la lune, la jeune femme ferma les yeux attendant le coup fatal qui leurs donneraient la mort, à elle et à son enfant.

Puis le silence revint. Il ne se passait rien… Elle rouvrit courageusement les yeux,
Le loup blanc et sa meute étaient toujours là, mais ils s'étaient assis en cercle autour d'elle, faisant rempart, elle vit même un loup en lécher un autre. Sans savoir pourquoi, elle comprit qu'elle n'avait plus rien à craindre d’eux.

Éprouvée par toutes ces émotions elle se rendormit, serrant son enfant contre elle. Au matin elle sentit une main sur son épaule, la secouant légèrement. Elle s'éveilla en sursaut et aperçu Wilfried, son époux, qui l'avait retrouvé. Elle était sauve et son enfant également.

« Les loups… ils m’ont protégés… C'est vrai ils étaient là… Ils… », avait-elle balbutié. « Chut… », lui répondit son mari. « Je sais, je les ai vu partir sans crainte lorsque que je me suis approché ». Il héla les gens qui étaient partis à la recherche avec lui : « Par ici ! Je l'ai trouvé ! »

Elle écarta son châle pour lui montrer l'enfant nouveau né, il sourit, ravi.
« Je vous ai retrouvée, et grâce aux dieux vous êtes sauve.
- Grâce aux loups ! », s’empressa-t-elle d'ajouter.

Et c'est depuis ce jour que le loup blanc apparaît sur le blason de la famille d'Olok.
Eleuther
Eleuther
Ouimonsieur (DM)

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Date d'inscription : 12/08/2010
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